Il va falloir s’y habituer. Olaf Scholz ne réagit jamais à chaud. Le chancelier allemand en a une nouvelle fois fait la démonstration avec l’affaire des chars de combat Leopard 2, qui a tenu en haleine ces derniers jours non seulement les Ukrainiens mais aussi les Allemands et l’ensemble de leurs alliés. Ce mercredi 25 janvier, le très austère social-démocrate a finalement mis un terme au suspense peu avant que le président américain Joe Biden n’annonce à son tour la livraison d’une trentaine de chars Abrams à Kiev.