Le 24 février, 5h du matin à Kharkiv, ville ukrainienne proche de la frontière russe. L’ambassadeur suisse Claude Wild est réveillé par le coup de fil d’une collègue restée à Kiev. Des missiles frappent la capitale de l’Ukraine. «Je ne l’ai d’abord pas crue. Vladimir Poutine n’avait pas osé.» Puis, trente secondes après, trois explosions font trembler l’hôtel de Kharkiv.