Contestée et esseulée, la première ministre britannique, Liz Truss, jette l’éponge
Royaume-Uni
AbonnéLiz Truss a pris tout le monde de court en annonçant sa démission jeudi. Elle n’a passé que 45 jours au pouvoir, marqués par les revirements de position, les démissions de ministres et une chute historique de la livre
Modifié jeudi 20 octobre 2022 à 20:09
Le ton, légèrement robotique et alambiqué, n’a guère changé. Mais le sourire n’est plus là. «J’ai notifié ma démission en tant que cheffe du Parti conservateur à sa majesté le roi», a déclaré la première ministre, Liz Truss, jeudi après-midi devant la porte du 10 Downing Street. «Je suis arrivée au pouvoir à une période de grande instabilité économique et internationale, a-t-elle poursuivi, vêtue d’un sobre tailleur bleu nuit. Mais nous avions une vision, celle d’une économie caractérisée par des impôts bas et une forte croissance, qui nous permettrait de tirer avantage des libertés offertes par le Brexit.»
