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AbonnéC’est un journaliste proche de l’extrême droite qui a conçu la provocation qui a mis en rogne le président turc. Or ses contacts avec la Russie sont avérés

C’est une crise dans la crise. L’affaire du Coran brûlé à Stokholm devant l’ambassade de Turquie, il y a une semaine, était déjà en voie de priver la Suède de son adhésion à l’OTAN. Ce geste a suscité la colère du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui y a vu une attaque «contre notre livre sacré» et il a provoqué des manifestations, en Turquie et ailleurs dans le monde musulman. Or, selon des informations reprises un peu partout dans la presse suédoise, et confirmées par l’intéressé, l’organisateur de cette action est un journaliste suédois d’extrême droite qui entretient de nombreux liens avec la Russie, voire directement avec le Kremlin.