La course folle d’un Vladimir Poutine aux abois
Analyse
AbonnéLa Russie tire des dizaines de missiles contre l’Ukraine, à des centaines de kilomètres de la ligne de front, sans la moindre utilité militaire. Cela, au nom de la lutte contre «le terrorisme»

Vladimir Poutine a-t-il déjà donné les clés de la réaction russe? Une vague de bombardements s’est abattue sur l’Ukraine lundi, principalement sur Kiev, mais aussi sur Odessa ou sur Lviv, à des centaines de kilomètres de la ligne de front. Ces tirs de missiles, qui semblent indistinctement dirigés vers des parcs publics, des maisons d’habitation ou des lieux plus stratégiques liés à l’approvisionnement énergétique, le montrent: le chef du Kremlin n’a pas (encore?) besoin de recourir aux bombes nucléaires, ou autres armes chimiques pour semer la terreur. D’autant qu’un nouvel acteur, jusqu’ici un peu oublié, a décidé d’entrer en scène au même moment aux côtés de la Russie: la Biélorussie du dictateur Alexandre Loukachenko.