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«Etre élu en France, c’est être une cible»

Les agressions physiques contre des élus se sont multipliées dans l’Hexagone ces derniers mois, attisées par les protestations anti-vaccins. A la veille du cycle électoral d’avril-juin 2022, la peur est palpable dans leurs rangs

Stéphane Claireaux, député macronien du territoire d’outre-mer Saint-Pierre-et-Miquelon, a été violemment pris à parti devant son domicile samedi dernier par des manifestants anti-vaccins. — © Jean-Christophe Lespagnol/AFP Photo
Stéphane Claireaux, député macronien du territoire d’outre-mer Saint-Pierre-et-Miquelon, a été violemment pris à parti devant son domicile samedi dernier par des manifestants anti-vaccins. — © Jean-Christophe Lespagnol/AFP Photo

«J’ai l’impression d’avoir une cible sur mon front. Etre élu en France aujourd’hui, c’est être dans le viseur de toutes les colères.» Aurore Bergé est en mode riposte. La députée des Yvelines, candidate malheureuse en 2020 pour présider le groupe majoritaire La République en marche à l’Assemblée (battue par l’ex-ministre Christophe Castaner), réclame depuis des mois des sanctions judiciaires lourdes contre les agresseurs qui s’en prennent aux maires et aux élus, locaux ou nationaux.

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