Des Etats demandent la création d’un tribunal spécial pour juger le crime d’agression russe en Ukraine
guerre en Ukraine
AbonnéLa 52e session du Conseil des droits de l’homme s’est ouverte lundi en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement. La guerre en Ukraine domine les débats. Le chef de la diplomatie ukrainienne dénonce le crime «génocidaire» de déportation d’enfants en Russie

Il fallait s’y attendre. Les droits humains sont largement bafoués aux quatre coins de la planète. Lundi toutefois, à l’ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU à Genève, c’est la guerre en Ukraine qui a dominé les débats du Palais des Nations. La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a tenu des propos fermes à l’égard de Moscou: «La Russie viole la Charte des Nations unies, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine de manière éhontée. Elle viole systématiquement le droit international humanitaire et les droits de l’homme. Elle inflige d’indicibles souffrances au peuple ukrainien. Exactions massives et généralisées contre des civils, tueries, viols de masse, attaques délibérées contre des hôpitaux, des écoles, des maternités, déplacements forcés de populations, déportations d’enfants: les responsables de ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité devront rendre des comptes.»