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Face au drame d’Annecy, l’unité nationale n’aura pas tenu une heure

Les polémiques politiques fusent déjà dans une France traumatisée par les attaques terroristes mais dont on aurait pu penser qu’elle était en partie passée à autre chose

La première ministre, Elisabeth Borne, prend la parole à Annecy ce jeudi. — © Jean-Christophe Bott / keystone-sda.ch
La première ministre, Elisabeth Borne, prend la parole à Annecy ce jeudi. — © Jean-Christophe Bott / keystone-sda.ch

L’attaque au couteau sur de tout petits enfants à Annecy ce jeudi matin a rappelé à la France ses pires souvenirs des dernières décennies. Alors que le pays avait été largement et profondément marqué par une longue série d’attaques terroristes islamistes entre 2015 et 2020, dont plusieurs assassinats à l’arme blanche, la menace était reléguée au second plan dans l’esprit des Français et dans le débat politique ces derniers temps. La dernière attaque meurtrière de ce type en France date d’avril 2021, dans un commissariat de Rambouillet, en banlieue parisienne. Depuis, l’actualité a plutôt été marquée par des drames d’autres types, comme la fusillade aux motivations probablement racistes autour d’un centre culturel kurde le 23 décembre 2022 à Paris et l’attaque au couteau par un homme atteint de troubles mentaux qui a coûté la vie à une infirmière le 22 mai dernier à l’Hôpital de Reims.

Notre suivi en continu: La fillette néerlandaise hospitalisée aux HUG après l’attaque d’Annecy est «hors de danger»

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