Alors qu’Emmanuel Macron affirme que les bombardements russes d’une ampleur nouvelle impliquent «un changement profond de la nature de cette guerre», l’Institut pour le développement économique de Kiel, en Allemagne, a mis à jour lundi soir ses classements qui recensent les aides délivrées à l’Ukraine. L’occasion de mesurer la participation des différents pays à l’effort de guerre. Et force est de constater que, quels que soient les critères pris en compte, la France est toujours à la traîne malgré les grands discours du président de la République. Plusieurs faits pourraient expliquer cette retenue militaire de la France, qui semble d’ailleurs avoir tenté de répondre aux critiques en promettant de nouvelles aides vendredi.