Terrorisme
AbonnéAvant l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, un terrible engrenage s’était enclenché sur les réseaux sociaux. Le gouvernement, qui souhaite lutter contre la diffusion de messages haineux, peine à trouver le bon arsenal législatif

Après le choc de l’attentat, le gouvernement français dissèque son dispositif de lutte contre le terrorisme. Une faille inquiète particulièrement le président Emmanuel Macron: la traçabilité des contenus haineux sur les réseaux sociaux. «Un trou dans la raquette» de l’exécutif. Le terroriste ayant décapité un professeur d’histoire-géographie, en région parisienne, affichait ses intentions macabres sur son compte Twitter. Fin août, il publiait un photomontage d’une fausse décapitation. Son compte avait fait l’objet de plusieurs signalements aux forces de l’ordre, selon les informations de Mediapart. Pourtant, la suppression de son profil n’interviendra qu’après le drame.