De 2011 à 2017, il a dirigé l’Office européen de lutte antifraude, un organe créé en 1999 pour protéger les intérêts financiers de l’Union européenne. Giovanni Kessler est doté d’une longue expérience judiciaire de lutte contre la corruption, notamment dans des affaires impliquant Cosa Nostra, la mafia italienne. Il fait partie, depuis quelques années, des conseils de supervision de deux associations ukrainiennes: l’Anti-Corruption Action Centre (Antac) qui se focalise sur les cas de corruption en général et la Commission indépendante anticorruption (NAKO) qui s’est spécialisée dans la corruption dans le domaine de la défense. Il livre son analyse du problème dans le cadre de la future reconstruction de l’Ukraine dévastée par la guerre.