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«Les habitants de New York écoutent la propagande russe et y croient dur comme fer»

Au cœur du Donbass, la petite ville de New York périclite depuis des années. Ses habitants ne voient pas tous d’un bon œil la présence des militaires ukrainiens venus les défendre

La ville ukrainienne de Niou Iork périclite depuis plus de vingt ans et la guerre de 2014 a accéléré son isolement, le déclassement de sa population.  — © Boris Mabillard pour Le Temps
La ville ukrainienne de Niou Iork périclite depuis plus de vingt ans et la guerre de 2014 a accéléré son isolement, le déclassement de sa population. — © Boris Mabillard pour Le Temps

New York n’est pas sur la rivière Hudson, mais en Ukraine, le long de la ligne de front dans le Donbass. A New York, les positions ennemies ne sont qu’à 2 ou 3 kilomètres seulement. Mais les défenses fortifiées, les tranchées souterraines et les fossés parsemés de mines antipersonnel et hérissés de barbelés sont quasiment infranchissables. La démarcation n’a d’ailleurs pas bougé depuis 2014. Soldats ukrainiens et combattants pro-russes de la République autoproclamée de Donetsk (DNR) se sont durant huit ans regardés en grondant et en montrant des dents. Ce front gelé s’est soudainement réveillé le 24 février: désormais, on tire chaque jour de part et d’autre de la ligne.

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