Ne dites pas à Karine Lacombe que le secteur hospitalier aura été l’une des priorités du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le 9 novembre, cette cheffe de service de l’Hôpital parisien Saint-Antoine, souvent interviewée par les médias, a senti la colère monter lorsque le président français s’est félicité de son bilan durant son intervention télévisée: «Nous avons soutenu nos soignants, a asséné le locataire de l’Elysée. Nos soignants qui ont tant donné durant la crise et éprouvent aujourd’hui une légitime fatigue. Ils ont été augmentés de 200 à 400 euros net par mois en moyenne, 500 établissements hospitaliers vont être restaurés, des milliers de maisons de retraite rénovées grâce à un effort sans précédent de 19 milliards d’investissement partout sur le territoire.»