Ioulia Timochenko: «Il n’y a pas de demi-victoire. L’Ukraine doit reprendre la Crimée»
Interview
AbonnéL’ex-première ministre ukrainienne et ex-égérie de la Révolution orange était de passage à Genève. Elle livre au «Temps» ses réflexions sur la guerre, la corruption et la volonté de Kiev d’adhérer à l’UE voire à l’OTAN

Egérie de la Révolution orange en 2004, première ministre à deux reprises entre 2005 et 2010, Ioulia Timochenko a longtemps pesé sur la politique ukrainienne. Femme d’affaires, elle a dû faire de la prison, accusée d’abus de pouvoir dans le cadre d’un contrat gazier avec la Russie. Parlementaire à la Rada, elle est venue ce jeudi à Genève auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT). A la rédaction du Temps, elle a livré son analyse de la situation.