Alors que ses partisans dénoncent, depuis sa lourde condamnation lundi à 3 ans de prison (dont 1 ferme) pour «corruption» et «trafic d’influence», l’acharnement judiciaire dont il serait victime, Nicolas Sarkozy n’a pas choisi la voie de la révolte, mais celle de la riposte légale: «Voilà une affaire de corruption sans précédent: pas un centime n’est en jeu, personne n’a obtenu un quelconque avantage, aucune victime, aucun trouble à l’ordre public, a-t-il expliqué mardi dans les colonnes du Figaro. On me condamne en me prêtant la pseudo-intention de commettre un délit, qui serait démontrée par des bribes de conversations téléphoniques sorties de leur contexte et mises bout à bout. Le jugement ne fait pas état de preuves, mais d’un «faisceau d’indices». J’affirme que pour condamner, dans un Etat de droit, il faut des preuves.»