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L’affaire Abad sort grâce à une association militante, illustration du manque de suivi des violences sexuelles

Les accusations de viol contre le nouveau ministre français ont été signalées par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique à la suite du courrier d’une accusatrice

Damien Abad quitte l'Elysée après le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement Borne. — © CHRISTOPHE PETIT TESSON / Keystone
Damien Abad quitte l'Elysée après le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement Borne. — © CHRISTOPHE PETIT TESSON / Keystone

C’est la fausse note la plus embarrassante de ce début de quinquennat pour Emmanuel Macron et la majorité qu’il cherche à conserver. En pleine campagne pour les élections législatives et alors que la nomination du nouveau gouvernement s’est longtemps fait attendre, la principale prise de guerre à droite de l’équipe révélée vendredi est déjà accusée de viols en 2010 et 2011. Mediapart a révélé samedi les témoignages de deux femmes qui accusent Damien Abad, l’ancien président des députés Les Républicains, candidat à sa réélection dans l’Ain et tout nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et du Handicap.

Ces révélations sont soutenues par un signalement qui a été adressé au parti présidentiel le 16 mai, puis au procureur de la République, par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, à la suite du courrier d’une accusatrice.

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