L’Etat de droit rouvre les plaies du plan de relance européen
Union européenne
AbonnéLes Vingt-Sept réunis à Bruxelles jeudi et vendredi doivent officiellement parler de la Biélorussie, de la Russie et de la Turquie. Mais l’Etat de droit et le risque de déraillement du plan de relance adopté en juillet pourraient bien s’inviter à la table

C’est l’invité de dernière minute que personne ne veut voir débarquer dans un sommet officiellement consacré à la politique extérieure: l’Etat de droit et la conditionnalité des fonds européens que certains pays menacent d’utiliser pour bloquer la relance de 750 milliards et le budget européen 2021-2027. Une «patate chaude» qui pourrait bien venir sur le tapis si tel ou tel dirigeant le décide.