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L’Europe et la Suisse prudentes sur l’accueil des déserteurs russes

Des dizaines de milliers de Russes ont déjà fui leur pays pour ne pas aller se battre en Ukraine. L’Europe et la Suisse examineront ces demandes d’asile au cas par cas

Ivan, un Russe de 23 ans, fait la queue au poste-frontière de Vaalimaa en Finlande, le 25 septembre 2022, espérant y demander l'asile. — © Jussi Nukari/Lehtikuva via Reuters
Ivan, un Russe de 23 ans, fait la queue au poste-frontière de Vaalimaa en Finlande, le 25 septembre 2022, espérant y demander l'asile. — © Jussi Nukari/Lehtikuva via Reuters

Des images aériennes montrent une file de voitures à la frontière entre la Russie et la Géorgie puis des hommes continuant à pied. Il s’agirait de Russes fuyant l’enrôlement dans l’armée pour aller combattre sur le front ukrainien. Selon les informations provenant des quatre coins de l’immense fédération russe, la «mobilisation partielle» annoncée mercredi dernier par Vladimir Poutine est bien plus large que les 300 000 réservistes officiellement rappelés sous les drapeaux. Un chiffre alors articulé par le Ministère de la défense russe. L’armée recruterait à tour de bras, surtout dans les régions périphériques, comme au Daghestan, dans le Caucase, où des troubles ont éclaté pour empêcher le départ des hommes de cette région.

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