L’indépendantisme catalan sous cybersurveillance
Espagne
AbonnéLes indépendantistes catalans accusent Madrid d’avoir espionné des dizaines des leurs en installant le logiciel Pegasus sur leurs téléphones. Pour des Catalans installés en Suisse, le cheval de Troie se cachait dans de faux messages venant de Swisscom, de la compagnie aérienne Swiss ou d’une ONG genevoise

Ils ont choisi Bruxelles, «le cœur de l’Europe». Mardi après-midi, les représentants des principales organisations civiles et partis politiques indépendantistes catalans ont un air grave, installés dans l’une des salles du bâtiment Jozsef Antall, lieu de travail du Parlement européen à Bruxelles. Tous dénoncent être victimes d’un cyberespionnage «massif, structurel, permanent». Et leurs airs accusateurs ne pointent qu’une direction, celle de Madrid qui nie catégoriquement toute implication.