Ils ont choisi Bruxelles, «le cœur de l’Europe». Mardi après-midi, les représentants des principales organisations civiles et partis politiques indépendantistes catalans ont un air grave, installés dans l’une des salles du bâtiment Jozsef Antall, lieu de travail du Parlement européen à Bruxelles. Tous dénoncent être victimes d’un cyberespionnage «massif, structurel, permanent». Et leurs airs accusateurs ne pointent qu’une direction, celle de Madrid qui nie catégoriquement toute implication.