Du pur théâtre politique, comme Westminster sait si bien le faire. Chacun dans son rôle, arc-bouté sur de microscopiques détails d’une enquête parlementaire qui n’en finit pas, pointilleux dans l’expression, faussement poli, dans une bataille oratoire à fleurets mouchetés. Il ne faut pourtant pas s’y tromper: ce qui se jouait ce mercredi après-midi était la survie politique de Boris Johnson.