Conflit
AbonnéLe secrétaire général de l’Alliance plaide en faveur d’une accélération et d’une augmentation de la production de munitions pour que Kiev puisse résister à l’offensive russe qui se prépare. Il parle de «bataille logistique» et de «guerre d’usure»

A quel point le secrétaire général de l’OTAN est-il vraiment inquiet que l’Ukraine n’obtienne pas les munitions dont elle aurait besoin pour repousser l’offensive russe qui s’annonce? Après avoir tiré la sonnette d’alarme, Jens Stoltenberg tortillait quelque peu mercredi, à l’heure des questions, après deux jours de réunion des ministres de la Défense de l’Alliance, à Bruxelles. Oui, les stocks de munitions des Alliés baissent drastiquement et, oui, l’Ukraine consomme une quantité énorme de munitions, et beaucoup plus rapidement que les pays occidentaux ne peuvent en produire, admet-il.