Dès l’ouverture du procès du 13 novembre 2015, le risque d’une justice spectacle
France
AbonnéLa première journée d’audience du procès géant des attentats du 13 novembre a été ponctuée par les interventions de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos terroristes. Son attitude ravive le débat sur le risque d’une justice qui met trop en valeur les accusés
Modifié jeudi 9 septembre 2021 à 21:47
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Le piège s’est peut-être déjà refermé sur le procès des attentats du 13 novembre 2015, qui s’est ouvert à Paris ce mercredi. D’emblée, le rôle et l’attitude du seul survivant des commandos terroristes, Salah Abdeslam, a ravivé le débat sur le spectacle médiatique que les neuf mois d’audience sont assurés de constituer dans l’historique Palais de justice de Paris transformé en bunker.
