
L'UE a gelé 19 milliards d'euros d'avoirs russes
Vladimir Poutine a évoqué nécessité d'«un accord» pour régler le conflit avec l'Ukraine, sans autre précision. Notre suivi
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L’Essentiel
- Lors d'un forum, le président russe Vladimir Poutine a articulé l'idée d'un «accord» à propos du conflit, sans s'avancer davantage.
- Echange de prisonniers entre les Etats-Unis et la Russie: la basketteuse américaine Brittney Griner rentre chez elle.
- Le Comité international de la Croix Rouge annonce avoir eu accès récemment à des prisonniers de guerre ukrainiens et russes.
L’inflation a ralenti à moins de 12% en novembre, selon l’agence de statistiques russe
L’inflation a continué de ralentir en Russie en novembre, à moins de 12% sur un an, après avoir flambé jusqu’à battre un record de vingt ans en avril dans la foulée de l’offensive en Ukraine, selon l’agence de statistiques Rosstat. Malgré un niveau qui reste élevé, la hausse des prix s’est établie en novembre à 11,98% sur un an, en baisse par rapport à octobre (12,63%), selon des chiffres publiés vendredi par Rosstat.
Ce reflux de l’inflation depuis plusieurs mois souligne une amélioration globale de la conjoncture économique en Russie, malgré une pluie de sanctions internationales qui a affecté de nombreux secteurs, comme celui de l’automobile.
Vendredi matin, le président russe Vladimir Poutine a dit s’attendre à une inflation «à 12,2%» en fin d’année, sur fond de contraction du PIB national «de 2,9%», bien loin des prévisions apocalyptiques du printemps après les premières mesures occidentales contre Moscou.
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Près de 19 milliards d’euros d’avoirs russes gelés dans l’UE
Les pays de l’Union européenne, Belgique et Luxembourg en tête, ont gelé 18,9 milliards d’euros d’avoirs d’oligarques et entités russes visés par des sanctions en réponse à la guerre en Ukraine, selon les chiffres recueillis par la Commission auprès des Etats membres.
Huit pays ont chacun bloqué plus d’un milliard d’euros d’avoirs: la Belgique (3,5 milliards), le Luxembourg (2,5), l’Italie (2,3), l’Allemagne (2,2), l’Irlande (1,8), l’Autriche (1,8), la France (1,3), l’Espagne (1), selon un tableau récapitulatif des montants déclarés au 25 novembre, vu vendredi par l’AFP.
Malte, un pays qui a mis en place un régime controversé de «passeports dorés» octroyés à de riches investisseurs, se trouve en queue de peloton, avec 146 558 euros d’avoirs bloqués. La Grèce est avant-dernière avec 212 201 euros. Au total, 1 241 individus et 118 entités font l’objet d’un gel des avoirs et d’une interdiction d’entrer sur le territoire de l’UE en raison de leur rôle dans le conflit en Ukraine.
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Le retour de Brittney Griner est le fruit de «négociations et de la recherche de compromis» affirme Poutine
«C'est le fruit de négociations et de la recherche de compromis. En l'espèce, on a trouvé un compromis et nous ne refusons pas de poursuivre ce travail à l'avenir», a déclaré vendredi Vladimir Poutine, au sujet de la libération de la basketteuse Brittney Griner, lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet au Kirghizstan,
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Les Etats-Unis et la Russie se parlent mais le dialogue reste rompu
Des représentants russes et américains se rencontrent aujourd'hui à Istanbul. Mais cette table ronde, n'est qu'une rencontre de travail précise un diplomate russe cité par l'agence de presse Tass, et n'est pas le signe d'une reprise du dialogue.
«Il est exact qu’une réunion a lieu aujourd’hui à Istanbul entre les directeurs des départements concernés. En principe, ce genre d'événement se tient périodiquement pour discuter de ce qu’on appelle les "sources d’irritation" dans les relations bilatérales. Après un certain laps de temps, nous avons renoué la communication avec les Américains sur cette question. L’expression «sources d'irritation» signifie qu’ils discutent des détails techniques du fonctionnement des missions diplomatiques américaines en Russie et russes aux Etats-Unis », a déclaré le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov cité par l'agence russe.
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«Peut-être que nous aurions dû commencer tout cela plus tôt» réagit Poutine
«Peut-être que nous aurions dû commencer tout cela plus tôt [l’offensive en Ukraine]. Mais nous comptions en fait sur la possibilité de trouver une entente dans le cadre des accords de Minsk», a affirmé vendredi Vladimir Poutine, juste après avoir reconnu qu’il faudrait sans doute un accord pour sortir de la guerre en Ukraine.
Le président russe réagissait à des propos de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkal, qui a récemment déclaré au journal allemand Die Zeit: «L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Elle en a profité, comme on le voit aujourd’hui. L’Ukraine de 2014/2015 n’est pas l’Ukraine d’aujourd’hui. (…) Comme on l’a vu début 2015, Poutine aurait pu facilement l’écraser à l’époque».
Vladimir Poutine s’est dit «déçu» par ces propos. «Cela soulève évidemment la question de la confiance. Et la confiance est quasiment à zéro et après de telles déclarations, la question est bien sûr la suivante: Comment trouver un accord? Et peut-on s’entendre avec quelqu’un? Et avec quelles garanties?»
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La lauréate ukrainienne du prix Nobel veut traîner Poutine devant la justice
L’Ukrainienne Oleksandra Matviïtchouk, colauréate du Nobel de la paix, a appelé vendredi à traduire Vladimir Poutine devant la justice internationale, se disant certaine que «tôt ou tard» le président russe serait jugé.
«Pendant des décennies, l’armée russe a perpétré des crimes de guerre dans de nombreux pays et elle n’a jamais été punie», a déclaré Oleksandra Matviïtchouk lors d’une conférence de presse à Oslo, à la veille de la cérémonie de remise du Nobel.
«Nous devons maintenant casser le cercle de l’impunité. Nous devons établir un tribunal international et demander à Poutine, (à son allié, le dirigeant bélarusse Alexandre) Loukachenko, et d’autres criminels de guerre de rendre des comptes, non seulement pour les Ukrainiens mais aussi pour les autres nations», a-t-elle affirmé.
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Diffusion de chaînes russes par Eutelsat, le Conseil d'Etat français donne raison à RSF
L’Arcom peut-elle ordonner à l’opérateur satellite Eutelsat d’interrompre la diffusion en Russie de trois chaînes russes accusées de «propagande de guerre»? Après avoir rejeté une telle demande de RSF, le régulateur français de l’audiovisuel doit reconsidérer la question, a estimé vendredi le Conseil d'Etat.
Saisie début septembre par Reporters sans frontières, l’Arcom s’est déclarée incompétente, estimant qu’une mise en demeure d’Eutelsat n’était pas «fondée en droit et en fait». RSF a ensuite saisi le Conseil d'Etat le 17 novembre, qui lui a donné raison vendredi: il a jugé que le refus de l’Arcom n’était pas légalement justifié et que cette autorité devait se prononcer à nouveau.
Dans sa décision en référé (procédure en urgence), la plus haute juridiction administrative «enjoint à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de réexaminer la demande de l’association Reporters sans frontières». RSF souhaite que l’Arcom mette en demeure Eutelsat de cesser la diffusion des chaînes Rossiya 1, Perviy Kanal et NTV en Russie, en Ukraine et dans les pays baltes.
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Un «accord»?: ce qu'a dit le président russe
L'agence AFP précise les propos tenus il y a peu par Vladimir Poutine (lire ci-dessous):
«Comment trouver un accord? Et peut-on s'entendre avec quelqu'un? Et avec quelles garanties? C'est évidemment toute la question [...] Mais au final il faudra trouver un accord. J'ai déjà dit à plusieurs reprises que nous sommes prêts à ces arrangements, nous sommes ouverts, mais cela nous oblige à réfléchir pour savoir à qui nous avons affaire.»
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Vladimir Poutine évoque «un accord»
Ce vendredi se déroule à Bichkek, la capitale du Kirghizstan, un forum régional. Vladimir Poutine s’y exprime durant une conférence de presse. Il indique, dans les grandes lignes, plusieurs pistes.
Un accord? Il faudra «au final trouver un accord» pour mettre fin au conflit en Ukraine, lance Vladimir Poutine, cité par les agences de presse.
De nouveau échanges de prisonniers. D’autres échanges de prisonniers entre Moscou et Washington sont «possibles», ajoute-t-il, au lendemain de la libération de la basketteuse américaine Brittney Griner contre celle du trafiquant d’armes russe Viktor Bout.
Les contacts se poursuivent au niveau des services de renseignement, ils n’avaient jamais cessé. Est-ce que d’autres (échanges) sont possibles? Oui, tout est possible
a-t-il précisé.
Vers une baisse de la production de pétrole. Le président russe a en outre menacé l’Occident de «réduire la production» de pétrole russe «si nécessaire», quelques jours après l’introduction par l’UE, le G7 et l’Australie d’un plafonnement du prix de l’or noir russe à 60 dollars. «On réfléchira à une éventuelle réduction de la production si nécessaire», a-t-il précisé.
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Alexeï Navalny dénonce «un verdict honteux» après la condamnation de l'opposant Iachine
La condamnation de l'opposant russe Ilia Iachine à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l'offensive militaire contre l'Ukraine est «un verdict honteux», a dénoncé l'ennemi numéro un du Kremlin, Alexeï Navalny, incarcéré en Russie depuis début 2021.
«Un autre verdict honteux et illégal de (Vladimir) Poutine ne fera pas taire Ilia et ne devrait pas intimider les personnes honnêtes en Russie», a réagi Alexeï Navalny dans un message publié par ses soutiens sur les réseaux sociaux. Il s'est aussi dit «fier» de Ilia Iachine, qui «survivra à tout».
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Nicolas Werth: «Le poutinisme est une construction qui paraît totalement improbable d’un point de vue rationnel»
Historien spécialiste de la période soviétique, le président de Memorial-France Nicolas Werth décortique la construction «baroque» du poutinisme. «La Russie est une formation extrêmement complexe. Un mélange vraiment étonnant, un peu à l’image de la Chine. Il y a quelque chose du fonctionnement opaque, autoritaire, voire peut-être totalitaire de l’Union soviétique, doublé d’une économie et une idéologie qui sont très différentes de celles qui étaient au cœur même du soviétisme. Ce qui me frappe surtout, c’est le côté «bricolé» de cette idéologie de Vladimir Poutine, qui essaye de puiser dans le passé soviétique des éléments tout en en rejetant beaucoup d’autres», explique-t-il au Temps.
Découvrez son interview: Nicolas Werth: «Poutine a mis vingt ans à créer le système actuel»
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Une affiche antiguerre par jour: l’engagement d’un artiste ukrainien en Slovaquie
Une affiche antiguerre chaque jour de conflit – tel est l’engagement du graphiste ukrainien Mykola Kovalenko depuis le début de l’agression russe contre sa patrie en février, une promesse qu’il tient sans faille. L’artiste de 49 ans qui vit en Slovaquie depuis 2015, utilise des formes simples pour créer des affiches à fort impact émotionnel. Ses plus proches ont quitté l’Ukraine, sauf sa mère et une des sœurs qui vivent toujours dans une partie de la région de Zaporijjia, dans le sud du pays, sous occupation russe.
«Une fois par semaine peut-être, elles m’envoient un texto pour me dire qu’elles sont toujours en vie», raconte Mykola Kovalenko, qui était designer en chef de l’agence de publicité Saatchi & Saatchi en Ukraine, avant de partir. «Beaucoup de mes amis se battent contre les Russes, certains ont été tués», dit-il à l’AFP. L’artiste voulait initialement aussi prendre les armes contre les envahisseurs russes. «Puis j’ai compris que je pouvais être plus utile en faisant ce en quoi je suis doué. La plume c’est ma Kalachnikov à moi», déclare-t-il.
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Le marchand d'armes russe échangé contre Brittney Griner accuse l'Occident de vouloir «détruire» la Russie
Le marchand d'armes russe Viktor Bout, détenu aux Etats-Unis pendant 14 ans et échangé contre la basketteuse américaine Brittney Griner, a accusé l'Occident de vouloir «détruire» et «diviser» la Russie, dans une interview parue vendredi.
«Les Occidentaux pensent qu'ils ne nous ont pas achevés en 1990, quand l'Union soviétique a commencé à s'effondrer. Et le fait qu'on essaye de vivre, de n'être gouverné par personne et de ne dépendre de personne (...), c'est bien sûr pour eux une nouveauté choquante. Ils pensent qu'ils peuvent à nouveau nous détruire et diviser la Russie», a déclaré Viktor Bout, un ancien officier soviétique, au média russe RT.
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L’opposant Ilia Iachine condamné pour avoir dénoncé l’offensive en Ukraine
Un tribunal de Moscou a reconnu vendredi l’opposant Ilia Iachine coupable d’avoir diffusé de «fausses informations» sur l’armée russe, après des critiques contre l’offensive militaire en Ukraine pour lesquelles il risque une lourde peine de prison.
La cour a reconnu Ilia Iachine coupable d’avoir commis le «crime» consistant à diffuser de fausses informations sur l’armée russe, a déclaré la présidente du tribunal, selon une correspondante de l’AFP sur place. La peine de l’opposant devait être annoncée à la fin de l’énoncé du verdict, ce qui prend parfois plusieurs heures. Le procureur avait requis neuf ans de prison.
Ilia Iachine, âgé de 39 ans et arrêté en juin, était jugé pour avoir dénoncé lors d’une intervention en direct sur YouTube «le meurtre de civils» dans la ville ukrainienne de Boutcha, près de Kiev, où l’armée russe a été accusée d’exactions, ce que nie Moscou.
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Rapatriement du corps de l’étudiant zambien qui avait rejoint le groupe paramilitaire Wagner
Le corps d’un étudiant zambien, recruté dans une prison russe avant d’être tué lors de combats en Ukraine, va être rapatrié auprès des siens dimanche, annonce le gouvernement zambien. Lemekhani Nathan Nyirenda, 23 ans et qui purgeait une peine de prison près de Moscou, a été tué en septembre en combattant du côté de l’armée russe.
«Le corps de Lemekhani est arrivé aujourd’hui à Moscou et arrivera en Zambie le 11 décembre», a déclaré au parlement le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo. La Zambie avait demandé le mois dernier des explications urgentes à la Russie sur les circonstances de sa mort. Deux semaines plus tard, le groupe paramilitaire russe Wagner reconnaissait avoir recruté le jeune homme en prison, affirmant qu’il avait volontairement rejoint Wagner avant de mourir «en héros» en Ukraine.
Le 22 septembre, il a été «l’un des premiers à pénétrer dans les tranchées ennemies, faisant preuve de courage et de bravoure», a déclaré le chef de Wagner, Evguéni Prigojine, oligarque réputé proche de Vladimir Poutine. Selon la Zambie, le jeune homme étudiait l’ingénierie nucléaire à l’Institut d’ingénierie physique de Moscou. Il avait été condamné à neuf ans de prison en avril 2020 pour une affaire de drogue.
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Selon le Kremlin, l’échange Brittney Griner-Viktor Bout n’a pas mis fin à la «crise» russo-américaine
Le Kremlin souligne que l’échange de prisonniers entre les Etats-Unis et la Russie impliquant la basketteuse américaine Brittney Griner et l’ex-marchand d’armes Viktor Bout n’avait pas mis fin à la «crise» entre les deux pays.
«Ces négociations concernaient uniquement l’échange, il est probablement incorrect de faire des conclusions hypothétiques disant que ce serait un pas vers une sortie de la crise que nos relations bilatérales traversent actuellement», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «Nos relations bilatérales sont toujours dans un état déplorable», a-t-il ajouté, dans une interview au média russe Izvestia.
Selon Dmitri Peskov, «le principal résultat» de cet échange, qui s’est déroulé jeudi, «c’est qu’un citoyen russe qui était prisonnier pendant 14 ans des Américains, de façon absolument illégale, a pu rentrer au pays».
A ce porpos: Les Etats-Unis paient très cher la libération de la basketteuse Brittney Griner
Brittney Griner, 32 ans, qui avait été arrêtée en Russie en février pour des accusations de trafic de cannabis, et Viktor Bout, 55 ans, qui purgeait une peine de 25 ans dans une prison américaine, ont été échangés dans un aéroport aux Emirats arabes unis.
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Le haut commissaire aux droits de l’homme n’interprète pas les bombardements pendant sa visite à Kiev
Le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk n’interprète pas le fait que des bombardements aient eu lieu à Kiev pendant sa visite en début de semaine. «C’est une guerre», affirme-t-il à la presse à Genève.
Volker Türk avait dû rencontrer des défenseurs des droits humains dans un abri de Kiev, en raison d’alertes et de tirs de missiles. «Je ne l’interprète pas autrement qu’une guerre à laquelle il faut mettre un terme», a-t-il dit.
Ce type d’incident est devenu «normal», y compris pour les collaborateurs de l’ONU, a-t-il ajouté après son retour jeudi soir à Genève. «C’est comme ça», a-t-il encore dit, ne précisant pas si les autorités russes savaient quel était son programme.
Il avait déjà fait part de son effroi devant la situation lors d’une conférence de presse mercredi en Ukraine. Dans toutes les villes visitées, dont Boucha où des charniers avaient été retrouvés il y a quelques mois, «ce sont les mêmes images de disparitions forcées ou d’exécutions sommaires», a-t-il dit aujourd’hui. Sans parler de l’impact énorme sur les civils avec les températures plus froides, a-t-il ajouté.
Dans un rapport publié mercredi, la mission du Haut-Commissariat qui mène des investigations sur les droits humains en Ukraine a affirmé que près de 450 personnes avaient été exécutées par les forces russes dans les premières semaines de la guerre. Cette attitude peut équivaloir à des crimes de guerre, selon elle. Jusqu’à 200 cas supplémentaires doivent encore être examinés, ajoute Volker Türk.
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TotalEnergies se retire du géant gazier russe Novatek, au prix de 3,7 milliards de dollars de dépréciation
Le groupe français TotalEnergies annonce retirer ses administrateurs du russe Novatek et ne plus comptabiliser dans ses résultats les 19,4% qu’il détient dans le géant gazier, prévoyant en conséquence une dépréciation d’actifs de 3,7 milliards de dollars au quatrième trimestre.
«Le Conseil d’Administration de TotalEnergies a décidé du retrait des représentants de la Compagnie au Conseil d’Administration de PAO Novatek avec effet immédiat» et la «participation de 19,4% détenue par TotalEnergies dans Novatek ne sera plus consolidée dans les comptes de la Compagnie», a indiqué TotalEnergies dans un communiqué, cette décision se traduisant par «une dépréciation d’environ 3,7 milliards de dollars».
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Il est «probable» que la Russie ait reçu un réapprovisionnement de drones iraniens, selon le ministère britannique de la Défense
Dans son bulletin d’information sur la situation en Ukraine, le ministère de la Défense britannique indique que, pour la première fois depuis trois semaines, «des rapports font état d’attaques par des véhicules aériens sans équipage (UAV) à attaque unidirectionnelle (OWA) fournis par l’Iran.»
«La dernière fois que des Shahed-136 iraniens ont été abattus en Ukraine, c’était le 17 novembre 2022. Si cela est vérifié, il est probable que la Russie a recommencé ses attaques avec des systèmes de drones OWA nouvellement livrés», précise le ministère dans un tweet.
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 09 December 2022
— Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) 9 décembre 2022
Find out more about the UK government's response:
https://t.co/8lSxWhSXeO
🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/C9RUY80d8v
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Le CICR entrouvre les prisons en Ukraine et en Russie
Pour la première fois depuis cet été, des centres de détention ont ouvert leurs portes la semaine dernière aux délégués du CICR, en Ukraine et en Russie, pour leur permettre de rendre visite à des prisonniers de guerre. L’organisation genevoise a été très vivement critiquée, ces dernières semaines, par les Ukrainiens – y compris par le président Volodymyr Zelensky – qui lui reprochait son «absence de soutien» sur la question des prisonniers, et assurait que le CICR était ainsi sur la voie de son «autodestruction».
Depuis le début de l’agression russe en février, le CICR n’a pu voir que quelques centaines de prisonniers sur les milliers qui sont détenus de part et d’autre. Alors que la Russie – contrairement à ses affirmations officielles – avait fermé l’accès à ses prisons, l’Ukraine l’avait suivie en guise de représailles.
Lire notre article: Le CICR entrouvre les prisons en Ukraine et en Russie
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Image de couverture: Le yacht «Lady Anastasia» (3R) est amarré à Port Adriano,à Majorque le 15 mars 2022 avant d'être saisi. EPA/CATI CLADERA