Qu’il est loin l’été 2014, lorsque la candidature de Jean-Claude Juncker pour prendre la tête de la Commission (en remplacement de José Manuel Barroso) s’était imposée sans suspense aux dirigeants européens! Cette année, à partir de jeudi, les Vingt-Huit vont devoir opérer dans un paysage beaucoup plus flou, avec trois familles politiques en mesure de revendiquer des postes stratégiques à la présidence de la Commission, à celles du Conseil européen et du Parlement européen, ainsi qu’à la fonction de haut représentant aux Affaires étrangères.