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Madrid, ville fermée et épicentre de la tension

La capitale espagnole est confinée depuis vendredi soir. Une décision qui déchire les politiciens et qui bouleverse à nouveau le quotidien des habitants

Photographie d'une manifestation de personnes réclamant plus de moyens pour le système de santé espagnol pour lutter contre la pandémie de coronavirus, Madrid, dimanche 4 octobre 2020.  — © Victor Lerena/EPA via Keystone
Photographie d'une manifestation de personnes réclamant plus de moyens pour le système de santé espagnol pour lutter contre la pandémie de coronavirus, Madrid, dimanche 4 octobre 2020.  — © Victor Lerena/EPA via Keystone

Depuis que, vendredi soir, la capitale espagnole a été confinée dans son intégralité, une sorte de chape de plomb s’est abattue sur ses 3,2 millions d’habitants. Tout comme sur le 1,8 million de gens issus de neuf municipalités périphériques, elles aussi soumises à des restrictions quant aux mouvements de population: dans l’essentiel de la région, il est interdit de quitter sa ville, sauf pour des raisons médicales, ou bien pour des motifs liés aux études ou au travail; en outre les bars ferment désormais à 22 heures, ce qui constitue une forte restriction dans une ville réputée pour sa vie nocturne. Comme le note Jesús Maraña, directeur du journal Infolibre, «nous sommes dans l’épicentre du pire pays d’Europe».

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