La décision était attendue. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) entre désormais dans la catégorie très peu prisée des groupes suspectés de liens avec l’extrême droite. Selon plusieurs médias allemands, les renseignements intérieurs fédéraux (BfV) ont officiellement lancé une surveillance rapprochée de ce parti, devenu troisième formation politique du pays en 2017 et première force d’opposition au sein du Bundestag. Les services du BfV peuvent désormais mettre sur écoute les membres de l’AfD sur l’ensemble du territoire, lire leurs e-mails et infiltrer des informateurs dans ses rangs. Une première dans l’histoire de la République pour un parti représenté au Bundestag.