Brexit
C’est un véritable champ de mines que devront franchir les négociateurs britanniques et européens pour réaliser le Brexit. Quatre dossiers qui pourraient faire dérailler les discussions

Le sort des expatriés. L’un des premiers défis sera de régler la question des trois millions de citoyens européens établis au Royaume-Uni, contre un million de Britanniques dans les pays de l’UE. Garderont-ils un droit de séjour, étant donné qu’ils ne bénéficieront plus de la libre circulation, l’un des piliers de l’UE?
La facture encore due par Londres au budget et aux programmes de l’UE surgira rapidement dans les discussions. Bruxelles promet qu’elle sera «salée»: entre 55 et 60 milliards d’euros. Dans cette somme est également compris le paiement des retraites des fonctionnaires européens britanniques.
L’avenir de la City. La toute-puissante place financière de Londres craint de perdre des emplois et des marchés au profit de Francfort ou Paris. Car, avec le Brexit, la City perdra le «passeport européen», ensemble de facilités pour vendre des produits financiers sur le continent. Le Royaume-Uni réclamera des équivalences qu’aucun pays n’a jamais obtenues, même la Suisse.
Aviation. Le Royaume-Uni aura-t-il le même accès au ciel européen une fois le Brexit consommé? La question provoque des angoisses à la compagnie à bas coût EasyJet, basée à Londres. Laquelle projette l’ouverture d’une nouvelle base sur le continent, au cas où elle ne pourrait plus opérer des vols entre les villes européennes depuis le Royaume-Uni.