La journée avait commencé par une vanne de la RATP. L’établissement qui gère le métro parisien avait recouvert les panneaux de la station Argentine, à quelques centaines de mètres de l’avenue des Champs-Elysées, par des autocollants géants affichant «Allez les Bleus!» ou tout simplement «France». Mais de la matinée au milieu de l’après-midi, dans les rues parisiennes, rien à voir avec la ferveur en Argentine. Tout juste voit-on passer un livreur avec de petits drapeaux tricolores sur son vélo. Et aussi pas mal de fourgons policiers qui se préparent à sécuriser les axes les plus chauds de la capitale française.