Des perquisitions ont été lancées vendredi des logements et des bureaux en Allemagne, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Vienne, a annoncé la police. Elles se déroulent dans trois localités du nord-ouest du pays, Osnabrück, Kassel et Pinneberg.

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Les recherches visent des locaux appartenant à des personnes qui «ne sont pas soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque», a indiqué l’Office fédéral de la police criminelle allemande sur Twitter, tout en précisant qu’«il peut y avoir des liens avec l’assassin présumé».

«Les investigations sont destinées à découvrir d’éventuels éléments de preuve», a ajouté en milieu de matinée la police criminelle dans un nouveau tweet, évoquant «deux personnes qui auraient rencontré le suspect à Vienne en juillet 2020».

L’opération a été lancée sur requête des autorités autrichiennes, a précisé la même source, qui ne souhaite pas fournir plus de détails, «compte tenu des enquêtes en cours».

Ramifications en Suisse

Selon le magazine allemand Spiegel, l’assaillant, un Austro-Macédonien de 20 ans, avait noué des contacts en Allemagne quand il avait tenté de rejoindre la Syrie en 2018 pour rallier les rangs des combattants du groupe Etat islamique (EI).

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L’affaire a des ramifications en Suisse, où deux hommes de 18 et 24 ans ont été interpellés à Wintertour (ZH). Ils étaient eux aussi connus de la justice pour des procédures pénales liées au terrorisme. Les enquêteurs d’un autre pays sont aussi mobilisés, avait souligné jeudi le ministre autrichien de l’intérieur Karl Nehammer, sans préciser le nom de cet Etat.

L’homme qui a ouvert le feu lundi soir en plein centre-ville de la capitale autrichienne a tué quatre personnes et fait plusieurs blessés.