«L’heure est grave.» Hier soir, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Rafaele Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a réitéré sa demande, la même depuis des semaines: que l’AIEA puisse envoyer une mission pour inspecter la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Vendredi, la BBC détaillait les conditions de travail alarmantes des ingénieurs ukrainiens au sein de la centrale: selon Energoatom, la compagnie nationale de production d’énergie nucléaire ukrainienne, les employés, «sans arrêt sous la menace d’une arme», sont même parfois tenus en joue par les militaires russes.