Le village de Gorazdevac se cache dans les faubourgs de Peja, la grande ville que les Serbes appellent Pec, dans l’ouest du Kosovo, nichée au pied des «montagnes maudites», qui marquent la frontière avec l’Albanie et le Monténégro. Avant la guerre, 30 000 Serbes vivaient dans la ville qui abrite toujours le siège patriarcal de l’Eglise orthodoxe mais aujourd’hui, ne restent plus qu’un pope et une poignée de nonnes.