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Référendums truqués, gazoducs sabotés et autres roueries de la «guerre hybride»

Face à la résistance des Ukrainiens, la Russie semble déterminée à mener la guerre à tous les étages. Au point de détruire ses propres installations?

Scène de vote à Donetsk, en Ukraine, sous le drapeau russe. Le 27 septembre 2022.  — © ALEXANDER ERMOCHENKO / REUTERS
Scène de vote à Donetsk, en Ukraine, sous le drapeau russe. Le 27 septembre 2022. — © ALEXANDER ERMOCHENKO / REUTERS

Bienvenue dans la guerre hybride! Ce n’était sans doute pas dans les intentions premières de l’état-major russe, qui comptait occuper l’Ukraine entière, y compris Kiev, en l’espace de quelques jours. Mais face à la résistance des Ukrainiens, la Russie semble décidée à mener la guerre à tous les étages, à élargir la palette des armes disponibles bien au-delà du champ de bataille traditionnel. Bref: la définition même de la guerre hybride.

La mascarade à laquelle la Russie vient de se livrer dans quatre régions de l’Ukraine en vue de les «annexer» en est l’une des composantes. Il n’est question ici ni de légitimité, ni de légalité. Dans l’ombre des militaires armés, les «urnes mobiles» qui ont recueilli le oui massif à cette annexion n’ont évidemment pas l’ombre d’une quelconque validité dans un contexte d’occupation armée où aucune liste de votants n’existe et où émettre une opinion contraire signifie tout simplement risquer la mort.

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