Le jeune commandant boîte bas devant l’ONU, à Genève, où il est venu plaider la libération de ses soldats qui se sont rendus à l’armée russe à Marioupol. Plus de six mois après avoir été blessé dans la ville martyre ukrainienne, Tsisaruk Serhiy Yuriyovych porte toujours une attelle au pied. Il était commandant adjoint du régiment Azov quand il a été touché par un éclat d’obus à la mi-mars au début du siège de Marioupol. Egalement blessé au ventre, il a été évacué vers un hôpital de la ville portuaire. «Quand l’hôpital a été bombardé par les Russes, on m’a transporté dans un dispensaire de fortune sous l’usine Azovstal», raconte le jeune homme de 27 ans. Son calvaire se termine à la fin mars quand il est évacué par hélicoptère vers les régions contrôlées par l’Ukraine.