FRANCE
AbonnéOn entend beaucoup plus la gauche que le Rassemblement national dans la mobilisation contre l’impopulaire réforme d’Emmanuel Macron. Principalement pour des raisons de stratégie électorale
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas en France, comme l’ont montré les énormes manifestations de mardi et les appels à de futures grèves depuis. La semaine aura aussi été marquée par l’arrivée du dossier en commission parlementaire, où la virulence des débats n’aura permis d’examiner que deux articles, laissant sur la touche près de 5000 amendements sur 7000. Comme un processus de débat accéléré a été choisi par le gouvernement, l’examen public du texte dans l’hémicycle commencera lundi. Donc sans que la commission ait vraiment pu discuter d’un texte de plus en plus menacé d’être lâché par une partie de la droite traditionnelle. Ce qui l’empêcherait de passer la ligne d’arrivée dans cette Assemblée nationale sans majorité.