C’était le 20 juin 2020. Marta Rovira, secrétaire générale de la Gauche républicaine de Catalogne et exilée à Genève, clique sur un lien reçu par SMS. La Fondation Swisspeace, institut de recherche sur la paix basé à Bâle, lui propose de participer à l’un de ses évènements. Swisspeace, vraiment? Non. Le lien est malveillant: le téléphone de Marta Rovira est infiltré par le logiciel espion Pegasus. Si la femme remarque que son téléphone a tendance à dysfonctionner, elle ne découvrira l’entière vérité qu’à la fin de l’année 2020.