L’essentiel

  • «Nous voulons défendre les valeurs de l’Union européenne», a déclaré jeudi Volodymyr Zelensky devant le Parlement européen.
  • Le président ukrainien a rencontré ce jeudi les dirigeants de l’Union européenne pour évoquer le soutien militaire supplémentaire.
  • Volodymyr Zelensky avait été reçu mercredi soir à Paris par son homologue français Emmanuel Macron, en présence également du chancelier allemand Olaf Scholz.
  • Il a réclamé à ses alliés la livraison d’avions de combats à son pays, comme il l’avait un peu plus tôt dans la journée à Londres lors d’une tournée européenne surprise.
  • L’Ukraine va recevoir au moins 100 chars Leopard 1, ont annoncé mardi les ministres de la Défense de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark, dans un communiqué commun.

Le CIO dénonce les menaces ukrainiennes de boycott

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Les menaces ukrainiennes de boycotter les JO-2024 de Paris si des sportifs russes et biélorusses y participent «vont à l’encontre des fondamentaux du mouvement olympique», affirme le président du Comité international olympique, Thomas Bach, dans un courrier révélé jeudi par le comité olympique ukrainien.

Dans cette réponse, datée du 31 janvier, aux multiples appels de Kiev à exclure les représentants des deux pays, même sous bannière neutre, Thomas Bach assure aussi que les «pressions» ukrainiennes sont perçues comme «extrêmement regrettables» par «la vaste majorité» des comités nationaux olympiques (CNO) et fédérations internationales.

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«A cet égard, le CNO d’Ukraine ne bénéficie certainement pas du soutien ou de la solidarité de la grande majorité des parties prenantes du mouvement olympique. Et comme l’histoire l’a montré, les précédents boycotts n’ont pas atteint leurs objectifs politiques et n’ont servi qu’à punir les sportifs» des pays concernés, poursuit Thomas Bach, lui-même privé de la défense de son titre olympique du fleuret par équipes par le boycott allemand des JO-1980 à Moscou.

Le patron du CIO rappelle par ailleurs que tout boycott sportif «est une violation de la Charte olympique», sans toutefois évoquer explicitement des sanctions - alors que la Corée du Nord a été privée par le CIO des JO-2022 d’hiver de Pékin pour n’avoir pas envoyé d’équipe à ceux de Tokyo en 2021.

La Moldavie a identifié des activités russes de «déstabilisation»

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Les services de renseignement moldaves ont indiqué jeudi avoir détecté des activités de «déstabilisation", après des propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmant avoir intercepté un plan russe concernant cette ex-république soviétique.

«Sur la base d’informations présentées par notre partenaire ukrainien et de données internes, nous confirmons avoir identifié des activités visant à affaiblir et déstabiliser la Moldavie», écrivent les services SIS dans un communiqué. «Nous ne pouvons donner plus de détails à ce stade par risque de compromettre» les mesures en cours pour «élucider» ce qui s’est passé, ajoutent-ils. «Nos institutions travaillent pour garantir la sécurité du pays et utilisent toutes les informations de nos partenaires afin d’anticiper et d’empêcher de telles tentatives», a réagi de son côté la présidente pro-européenne Maia Sandu.

Près d’un an après le début du conflit, Joe Biden pourrait aller en Pologne, mais pas en Ukraine

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Joe Biden a jugé «possible» jeudi un prochain voyage en Pologne, mais a exclu une éventuelle visite en Ukraine alors qu’approche le 24 février, date à laquelle la Russie avait envahi le pays l’an dernier. «Il est possible que j’aille en Pologne, mais c’est tout», a dit le président américain, en réponse à une journaliste qui l’interrogeait sur un éventuel voyage en Ukraine.

Je n’ai pas décidé pour l’instant quand j’irai en Pologne ni même si je m’y rendrai.

La Pologne, pays membre de l’Otan, joue un rôle clé dans le dispositif occidental de soutien à l’Ukraine, et la Maison Blanche évoque depuis quelque temps déjà une nouvelle visite de Joe Biden. Le président américain, dont tous les déplacements impliquent un dispositif de sécurité extrêmement lourd, s’était déjà rendu en Pologne en mars 2022, à la rencontre des autorités polonaises, de militaires américains et de réfugiés ukrainiens.

Etats-Unis et Royaume-Uni sanctionnent des cybercriminels russes

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Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé jeudi des sanctions économiques à l’encontre de sept cybercriminels présumés, basés en Russie et membres du groupe Trickbot, à quelques jours du premier anniversaire du lancement par la Russie de la guerre en Ukraine. Il s’agit, pour le Royaume-Uni, des «toutes premières sanctions de ce type», détaille le département américain au Trésor dans son communiqué.

La Pologne continue à s’approvisionner en pétrole russe

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La Pologne, fervente partisane de l’embargo sur le pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou, continue à couvrir environ 10% de ses besoins en pétrole en Russie, a reconnu jeudi au parlement un vice-ministre des Actifs d’Etat. Si l’embargo européen en vigueur ne concerne que les importations maritimes de pétrole, une des sources principales des revenus de l’Etat russe, la Pologne s’était vantée l’an dernier d’avoir un «plan radical» d’abandon des importations de pétrole russe à la fin de 2022.

Maciej Malecki, qui répondait à une question d’une députée d’opposition, a reconnu que le contrat en vigueur avec le groupe russe Tatneft et qui expire à la fin de 2024 couvre «environ 10 pour cent des besoins de (géant pétrolier national) Orlen», soit 200 000 tonnes de pétrole par mois.

Selon Maciej Malecki, Orlen, contrôlé par l’Etat, «déclare avec fermeté qu’il arrêtera d’acheter du pétrole russe aussitôt qu’un embargo sera introduit au sein de l’UE», évoquant le «risque de dommages» à verser en cas de rupture du contrat en vigueur. Depuis plusieurs années, la Pologne a largement diversifié ses sources d’approvisionnement en gaz et en pétrole et, selon Maciej Malecki, le contrat avec Tatneft est «l’unique» toujours en vigueur.

Les prochaines semaines seront décisives, avertit Charles Michel

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Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé jeudi que les prochaines semaines seraient «décisives» pour l'issue de la guerre en Ukraine, appelant les 27 Etats membres de l'UE à répondre aux besoins d'armements de Kiev. «Les prochaines semaines et les prochains mois seront probablement décisifs. C'est le moment de ne pas trembler, de déployer un soutien maximal», a-t-il dit, lors d'un sommet à Bruxelles, réclamant pour l'Ukraine «des munitions, de l'artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense».

Des avions de chasse pour Kiev, une demande complexe à satisfaire

«Des ailes pour la liberté»: de Londres à Bruxelles en passant par Paris, le président ukrainien Volodymyr Zelensky presse ses alliés de lui livrer des avions de chasse modernes pour combattre la Russie, mais cette requête est complexe à satisfaire rapidement et tous les modèles d’appareils ne seraient pas adaptés.

«Plus tôt l’Ukraine obtient de l’armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe», a martelé mercredi Volodymyr Zelensky à l’Elysée. Il a formulé cette même demande un peu plus tôt au Royaume-Uni, avant de solliciter jeudi le Parlement européen.

Le temps presse pour Kiev à l’heure où «les forces russes ont repris l’initiative et ont débuté leur prochaine grande offensive dans la région de Lougansk», dans l’est du pays, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). Jusqu’ici, les Occidentaux se sont montrés réticents à livrer des avions de combat, de crainte d’une escalade avec Moscou. Mais les tabous tombent les uns après les autres depuis un an. Les soutiens de Kiev ont fini par accepter en janvier de fournir des chars lourds.

Pour l’heure, Washington exclut de fournir à l’Ukraine des F-16 du fabricant Lockheed Martin, l’un des chasseurs les plus produits au monde dont disposent de nombreux pays européens. Les Pays-Bas n’excluent pas en revanche de céder certains de leurs F-16, qui doivent être remplacés par des F-35. Et d’autres partenaires de Kiev semblent infléchir leur position.

Volodymyr Zelensky demande à l’Union européenne «d’aller plus vite» que la Russie

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«Nous ne défendons pas que notre territoire, nous défendons notre maison européenne», a déclaré le dirigeant ukrainien au cours d’un sommet européen. Il a «personnellement» remercié les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE de leur «soutien sans faille» ces derniers mois.

Mais il a prévenu qu’il faudrait faire plus. «Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d’avions de chasse modernes […]. Merci d’en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur», a-t-il martelé, soulignant la mobilisation en cours côté russe.

Livraisons d’avions à Kiev: Londres «conscient des risques d’escalade»

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Le gouvernement britannique se dit «conscient des risques d’escalade» liés à de potentielles livraisons d’avions de combat à l’armée ukrainienne, soulignant agir «prudemment» et rejetant la responsabilité de toute escalade sur la Russie.

A l’occasion d’une visite surprise du président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, Londres a annoncé la prochaine formation de pilotes de chasse ukrainiens à l’utilisation d’appareils aux normes de l’Otan, et a promis d’étudier la possibilité de futures livraisons «à long terme» d’avions réclamés par Kiev.

«Nous prenons ces décisions prudemment et après mûre réflexion. Nous sommes conscients des potentiels risques d’escalade», a assuré le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak à la presse, interrogé sur les réticences de certains alliés occidentaux de Kiev.

«Tout ce que nous faisons prend en compte les potentiels risques d’escalade mais une fois de plus je voudrais souligner que c’est la Russie, et non l’Ukraine ou l’Otan, (…) qui provoque une escalade de la situation», a-t-il ajouté.

Rishi Sunak a indiqué mercredi que «rien n’est exclu» concernant l’aide militaire à Kiev et que la livraison d’avions, réclamés par Volodymyr Zelensky devant le Parlement britannique, faisait «bien sûr partie des discussions».

Londres estime que la formation de pilotes prendra trois ans, les militaires ukrainiens étant familiers d’appareils de conception soviétique et non aux normes de l’Otan.

La Russie se voit retirer l’organisation des championnats du monde de natation de 2025

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La Russie est privée de l’organisation des championnats du monde de natation de 2025 au profit de Singapour, qui s’est vu attribuer l’événement, rapporte l’agence AP.

Le Comité international olympique (CIO) a demandé aux instances dirigeantes des sports de ne pas organiser d’événements en Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par le pays. La Russie avait initialement été choisie en 2019 pour accueillir l’événement à Kazan, qui avait également organisé les championnats en 2015.

Dans une déclaration qui ne mentionne pas la Russie, le président de World Aquatics, Husain Al-Musallam, a déclaré que «Singapour a tout ce que nous espérons partager avec nos athlètes: des installations de classe mondiale, une expérience avérée de l’accueil d’événements de la plus haute qualité et une approche globale des sports aquatiques qui va du niveau élite à la communauté.

Livraisons d’armes: le président ukrainien demande à l’UE d'«aller plus vite» que la Russie

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les dirigeants de l’Union européenne réunis en sommet à Bruxelles à accélérer les livraisons d’armes pour son pays, afin d'«aller plus vite» que la Russie.

«Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d’avions de chasse modernes», a-t-il déclaré devant les Vingt-Sept. «Merci de nous offrir le soutien militaire que vous nous offrez, merci d’en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur. Notre agresseur est en train de se mobiliser davantage».

A Bruxelles, Volodymyr Zelensky remercie les 27 de leur «soutien sans faille»

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié à Bruxelles les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne de leur «soutien sans faille» depuis le début de l’invasion russe, il y a un an.

«Je vous remercie personnellement de ce soutien sans faille à mon pays», a déclaré Volodymyr Zelensky au début d’un sommet européen. «Une Europe libre ne peut s’imaginer sans l’Ukraine», a-t-il ajouté. «Plus nous serons soudés, plus forts nous serons», a-t-il encore dit.

Giorgia Meloni juge «inopportune» l’invitation d’Emmanuel Macron au président ukrainien

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La première ministre italienne Giorgia Meloni juge «inopportune» l’invitation faite par le président français Emmanuel Macron à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de se rendre mercredi à Paris.

Interrogée sur l’opportunité du voyage effectué à Washington en début de semaine par les ministres de l’Economie français et allemand, Giorgia Meloni a répondu à son arrivée au sommet de l’UE à Bruxelles: «l’invitation d’hier a Zelensky m’a semblé plus inopportune parce que je pense que notre force dans cette histoire est l’unité».

«Je comprends les questions de politique intérieure, le fait de privilégier les propres opinions publiques intérieures, mais il y a des moments où privilégier ces opinions risque de ne pas être favorable à la cause et il me semble que cela a été le cas», avec la visite mercredi à Paris de Volodymyr Zelensky, qui a été rejoint à l’Elysée par le chancelier allemand Olaf Scholz.

Selon les médias italiens, Giorgia Meloni a mal vécu le fait de ne pas avoir été invitée à ce dîner mercredi soir réunissant les présidents français et ukrainien, ainsi que le chancelier allemand.

«Nous voulons défendre les valeurs de l’Union européenne», déclare Volodymyr Zelensky devant les eurodéputés

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«Merci énormément pour votre soutien», a déclaré Volodymyr Zelensky à son arrivée au Parlement européen, avant d’écouter les hymnes de l’Ukraine et de l’UE («Ode à la joie» de Beethoven) au côté de la présidente du Parlement Roberta Metsola. «Désormais, les États doivent envisager, rapidement, comme prochaine étape, de fournir les systèmes à longue portée et les jets dont vous avez besoin pour protéger la liberté que trop de gens prenaient pour acquise», avait précédemment souligné la dirigeante devant le président ukrainien.

Lire aussi: Volodymyr Zelensky à Bruxelles: «Nous nous défendons, nous vous défendons»

«Notre réponse doit être proportionnelle à la menace, et la menace est existentielle (…) Nous sommes avec vous aussi longtemps qu’il le faudra», a souligné Roberta Metsola, avant que Volodymyr Zelensky ne fasse son entrée dans l’hémicycle sous une ovation de plusieurs minutes. Après avoir été acclamé eurodéputés, Volodymyr Zelensky s’est exprimé devant la tribune du Parlement.

«Nous voulons défendre les valeurs de l’Union européenne, avec vous, avec votre soutien, sur le champ de bataille. Nous nous défendons, nous vous défendons. C’est important pour vous, pour vos sociétés, a-t-il déclaré. Vous avez prouvé par vos décisions courageuses que vous pouvez être une maison de la justice», a-t-il lancé aux eurodéputés.

Se référant à la demande d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a dit vouloir «gagner cette bataille également, sans perdre de temps». «Nous ne voulons pas perdre nos acquis», a-t-il souligné.

Le directeur de l’AIEA attendu à Moscou

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Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), Rafael Grossi, est attendu à Moscou aujourd’hui pour présenter de «nouvelles idées» sur la protection des centrales nucléaires en Ukraine, ont annoncé des responsables russes.

«Le directeur général de l’AIEA s’envole pour Moscou aujourd’hui», a indiqué à l’agence Ria Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. «Son voyage est important, nous discutons depuis longtemps des paramètres de la zone de protection de la sécurité nucléaire» pour les centrales en Ukraine, a-t-il ajouté.

Selon Sergueï Riabkov, les discussions «ne sont pas faciles». «Nous comprenons que l’Agence et ses dirigeants sont sous pression de l’extérieur», a-t-il dit.

Le représentant russe aux organisations internationales basées à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a lui annoncé à la télévision russe que Rafael Grossi avait «de nouvelles idées», notamment sur la protection de la centrale occupée par les Russes de Zaporijjia dans le sud de l’Ukraine, qui doivent «être clarifiées, discutées».

«Je pense qu’il y aura une conversation professionnelle avec la participation de tous les organes russes intéressés», a-t-il dit.

«Bienvenue chez vous, bienvenue dans l’Union européenne», lance Charles Michel à Volodymyr Zelensky

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«Bienvenue chez vous, bienvenue dans l’UE», a lancé sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel, au président ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé à Bruxelles pour participer à un sommet européen.

L’Ukraine postule pour une adhésion à l’Union européenne aussi rapide que possible et les Vingt-Sept, qui soutiennent Kiev face à la Russie, estiment que le pays rejoindra le bloc à terme. Mais le processus, particulièrement délicat pour un pays en guerre, devrait prendre des années.

Après Londres et Paris, Volodymyr Zelensky rencontre les Vingt-Sept à Bruxelles

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Bruxelles pour demander aux Vingt-Sept, réunis en sommet, de lui livrer des avions de combat face aux avancées de l’armée russe, un an après le début de l’invasion de l’Ukraine.

Après des étapes à Londres et Paris la veille, le dirigeant ukrainien devrait remercier les dirigeants de l’Union européenne pour leur soutien militaire, financier et humanitaire. L’aide de l’UE et des Etats membres totalise «au moins» 67 milliards d’euros depuis le début du conflit, selon leur propre estimation.

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué «une journée historique pour l’Europe».

Volodymyr Zelensky, qui a voyagé dans l’avion Falcon du président français Emmanuel Macron, doit s’exprimer devant les eurodéputés réunis en plénière, participer au sommet de l’UE et mener des entretiens bilatéraux avec les dirigeants du bloc.

Le groupe russe Wagner annonce cesser de recruter des détenus pour combattre en Ukraine

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Le groupe paramilitaire russe Wagner affirme avoir arrêté de recruter des détenus dans les prisons à travers la Russie pour les envoyer combattre en Ukraine.

«Le recrutement de détenus pour le groupe paramilitaire privé Wagner s’est complètement arrêté», a déclaré le chef de cette organisation, Evguéni Prigojine, cité dans un communiqué diffusé par son service de presse.

Le groupe Wagner, fondé en 2014, a recruté des milliers de détenus pour combattre en Ukraine en échange de réductions de peine. Autrefois discret, Evguéni Prigojine s’est imposé comme un acteur majeur du conflit en Ukraine. «Toutes les obligations» envers ceux qui travaillent déjà pour le groupe «sont en train d’être remplies», a assuré le communiqué.

L’influence en Russie de Evguéni Prigojine et de son groupe paramilitaire s’est significativement accrue depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine en février 2022. Ils ont notamment joué un rôle important dans la prise de la ville ukrainienne de Soledar, dans l’Est ukrainien, le premier succès pour les forces russes depuis plusieurs mois et après une série de revers.

Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron en route pour le sommet des Vingt-Sept à Bruxelles

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Les présidents ukrainien et français ont pris ensemble l’avion à Paris pour se rendre au sommet de l’Union européenne. Les deux dirigeants sont partis de Villacoublay, près de Paris, vers 08h30 (07h30 GMT). Ils sont attendus à 10h00 (09H00 GMT) à Bruxelles.

Le chef de l’Etat ukrainien, qui effectue une tournée surprise en Europe, sort pour la deuxième fois de son pays depuis le début de l’offensive russe le 24 février 2022, après un premier déplacement en décembre à Washington.