C’est une guerre dans la guerre. Alors que 20 millions de tonnes de céréales sont bloquées en Ukraine, la pression monte pour trouver une solution. Dans quelques mois, le produit de la nouvelle récolte ukrainienne manquera de place pour être entreposé. Surtout, alors que le prix du pain flambe déjà dans plusieurs pays, ce grain est synonyme de survie pour des millions de gens à travers le monde, selon l’ONU. Dans cette «guerre du blé», dont Moscou espère tirer parti, des solutions semblent se dessiner. Même si aucune d’elles n’est réellement convaincante.