La Russie n’en démord pas. L’Ukraine est dans la «phase finale» de la préparation d’une «bombe sale», a répété le chef de l’état-major russe lundi à ses homologues américain et britannique. Le week-end dernier, c’est le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, qui prenait son téléphone pour mettre en garde les Etats-Unis, le Royaume-Uni, premiers soutiens militaires de l’Ukraine, mais aussi la France et la Turquie, davantage tentées par une médiation entre Moscou et Kiev. Les trois premiers pays cités ont réagi conjointement, dénonçant les «fausses allégations» russes, signe qu’ils s’inquiètent de cette offensive de communication. «Personne ne serait dupe de l’utilisation de cette allégation comme prétexte d’une escalade», prévenaient Washington, Londres et Paris lundi.