Depuis le 24 février, date du début de l’invasion russe de l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe et le maître du Kremlin ont chacun brandi la menace de recourir à l’arme atomique en précisant que la Russie avait placé ses forces de dissuasion nucléaire en état d’alerte. Mercredi dernier, au 70e jour de la guerre en Ukraine, Moscou a annoncé qu’il avait simulé des «lancements électroniques» de systèmes de missiles balistiques mobiles Iskander à capacité nucléaire. Rhétorique vide ou menace sérieuse? Le Temps a voulu savoir quel serait l’impact d’une attaque nucléaire russe sur la capitale, Kiev.