Une présidentielle française contaminée par le nucléaire
En visite au Havre jeudi, Emmanuel Macron a défendu les parcs éoliens offshore que Marine Le Pen veut démanteler. Mais dans les faits, les deux candidats conjuguent d’abord l’avenir énergétique de la France avec l’atome
Modifié vendredi 15 avril 2022 à 14:29
«Sortir du renouvelable est une aberration complète, nous serions le seul pays du monde à le faire.» En visite au Havre le jeudi 14 avril, sur les terres électorales normandes de son ancien premier ministre Edouard Philippe, Emmanuel Macron a visé les électeurs écologistes. Pas question pour lui d’abandonner la construction engagée de parcs éoliens offshore – quatre sont en cours d’installation, dont un au large de Saint-Nazaire dès la fin de 2022. La plupart ont des mises en service prévues à la fin de la décennie 2020 – dont le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon s’était fait le défenseur acharné durant la campagne pour le premier tour.
