
Vladimir Poutine menace les Occidentaux de représailles
Le président russe a affirmé jeudi avoir de quoi «répondre» aux Occidentaux livrant des armes à l’Ukraine. De son côté, l'UE prévoit de nouvelles sanctions pour l'anniversaire de l'invasion. Notre suivi
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L’essentiel
- La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée de 15 des 27 commissaires de l’UE, à la veille d'un sommet UE-Ukraine très attendu.
- L'Ukraine a mené mercredi une vague de perquisitions dans le cadre de ses opération de lutte contre la corruption.
- Israël «examine la question» d’une éventuelle livraison d’armes à l’Ukraine, a indiqué son premier ministre Benjamin Netanyahou.
Fin du suivi
Le suivi en continu de la journée du jeudi 2 février est terminé.
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UE: l’Ukraine «mérite» de commencer les pourparlers d’adhésion dès «cette année»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que son pays, envahi par la Russie fin février 2022, devrait de commencer dès «cette année» les pourparlers en vue d’entrer dans l’Union européenne. «Je pense que l’Ukraine mérite de commencer cette année les négociations concernant son adhésion à l’UE», a-t-il déclaré.
L’Ukraine, candidat officiel à l’adhésion à l’UE depuis juin 2022, accueille vendredi un sommet avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel. Selon Volodymyr Zelensky, les responsables ukrainiens et européens ont une compréhension «mutuelle»: «Que c’est seulement ensemble qu’une Ukraine forte et une Union européenne forte peuvent protéger la vie à laquelle nous tenons».
«Et que notre future intégration doit donner énergie et motivation à notre population pour lutter contre les obstacles et les menaces», a-t-il poursuivi, estimant que la pression internationale sur la Russie devait encore croître. «L’ennemi se trouve à une étape particulière où la défaite stratégique de la Russie apparaît clairement», a-t-il avancé. «Mais, tactiquement, ils ont toujours les ressources pour tenter des actions offensives».
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Pour Londres, la livraison d’avions de chasse à l’Ukraine n’est «pas exclue»
Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a entrouvert la porte à une livraison d’avions de chasse à l’Ukraine. «Sur la question des avions, j’ai été clair. S’il y a une chose que nous avons apprise de l’année qui s’est écoulée, c’est de ne rien acter d’avance et de ne rien exclure», a-t-il déclaré en marge d’un sommet du partenariat Aukus avec l’Australie. Il a toutefois précisé qu’il ne s’agissait pas d’une «baguette magique» étant donné le temps de formation nécessaire.
Kiev demande des F-16 de fabrication américaine pour l'aider à repousser l'invasion russe, une demande à laquelle les Etats-Unis n'envisagent pas d'accéder pour l'heure. D'autres pays, comme la Pologne, se sont toutefois montrés plus ouverts sur la question.
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Washington favorable à la participation des athlètes russes sous bannière neutre aux JO de 2024
Les Etats-Unis soutiennent la participation des athlètes russes et bélarusses aux Jeux olympiques sous bannière neutre, a déclaré la Maison Blanche. «Il doit être absolument clair qu’ils ne représentent pas les Etats russe ou bélarusse», a précisé la porte-parole de l’exécutif Karine Jean-Pierre. «L’utilisation des drapeaux russe et bélarusse, d’emblèmes ou d’hymnes doit aussi être interdite.»
Lire aussi: «Le drapeau blanc proposé par le Comité international olympique est taché de sang ukrainien»
La participation des sportifs de ces nations aux Jeux olympiques de 2024 à Paris fait l’objet d’un débat croissant. L’Ukraine souhaite qu'ils soient tout simplement interdits de compétition, une demande appuyée par les pays baltes et la Pologne. Le comité olympique russe estime de son côté que ses sportifs devraient pouvoir participer sans restriction.
Le Comité international olympique a récemment proposé une feuille de route pour organiser le retour des sportifs bannis sous drapeau neutre, à condition qu’ils n’aient «pas activement soutenu la guerre en Ukraine».
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A la veille du sommet UE-Ukraine, Kiev fait monter la pression pour son adhésion
Le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal a insisté sur le «signal fort» que le sommet UE-Ukraine de vendredi 3 février devait envoyer. Il a clairement fait savoir qu’il attendait de la réunion une «évaluation intermédiaire positive de nos efforts pour l’intégration européenne». Le sommet doit refléter le «haut niveau de coopération et de progrès» avec l’UE, a renchéri le président Volodymyr Zelensky.
L'Ukraine a obtenu son statut de candidat officiel à l’adhésion de l’UE en juin 2022, quatre mois après le début de la guerre – la demande officielle a été déposée quatre jours après l’invasion russe. Depuis, les autorités ukrainiennes ne masquent pas leur impatience. Elles souhaitent entamer des négociations de pré-adhésion d’ici la fin de l’année.
Un vœu pieux? Même si Kiev a obtenu le statut de candidat à une vitesse jamais vue, le chemin de l’adhésion risque d’être long.
Lire notre article: Kiev fait monter la pression pour une intégration rapide dans l’UE
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La Russie menace les Occidentaux de représailles
Vladimir Poutine a juré jeudi avoir de quoi «répondre» aux Occidentaux livrant des armes à l’Ukraine, une menace qui intervient en pleines conjectures sur une nouvelle escalade militaire russe.
Dans la foulée, son porte-parole, Dmitri Peskov a précisé que «quand apparaîtront de nouvelles armes fournies par l'«Occident collectif», la Russie utilisera pleinement son potentiel existant pour répondre». L’automne dernier, Vladimir Poutine avait tenu des propos similaires, interprétés comme une allusion à l’arme nucléaire.
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La Russie est «de nouveau» menacée par des «chars allemands», estime Vladimir Poutine
Le président russe a affirmé jeudi que la Russie était «à nouveau» menacée par des chars allemands, faisant référence aux blindés Leopard 2 promis par les Occidentaux à Kiev et dressant un nouveau parallèle entre la guerre contre Hitler et la campagne militaire russe en Ukraine. «C'est incroyable, mais des chars allemands Leopard, sur lesquels sont dessinées des croix, nous menacent à nouveau», a déclaré à Volgograd (ex-Stalingrad), dans le sud-ouest de la Russie, le président russe, pendant les célébrations du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre l'armée allemande à Stalingrad.
«Et, encore une fois, les successeurs d'Hitler veulent se battre avec la Russie sur la terre ukrainienne en se servant des banderovtsy», a-t-il ajouté, du nom des partisans de l'ultranationaliste ukrainien Stepan Bandera (1909-1959) qui avait collaboré avec les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale. Depuis le début de l'offensive qu'il a déclenchée en Ukraine, le 24 février, Vladimir Poutine assure que les responsables politiques au pouvoir à Kiev sont des «néonazis» à l'origine d'un «génocide» des populations russophones de ce pays voisin.
Avec le feu vert de Berlin, plusieurs pays occidentaux ont récemment promis de livrer à Kiev des chars lourds Leopard 2, de fabrication allemande. «Ceux qui entraînent les pays européens, dont l'Allemagne, dans une nouvelle guerre contre la Russie et présentent cela comme un fait accompli de manière irresponsable et ceux qui s'attendent à vaincre la Russie sur le champ de bataille ne comprennent visiblement pas qu'une guerre contemporaine avec la Russie sera complètement différente», a mis en garde Vladimir Poutine. «Nous n'envoyons pas nos chars à leurs frontières mais nous avons de quoi leur répondre et cela ne se limitera pas à l'utilisation de véhicules blindés», a-t-il poursuivi.
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Volodymyr Zelensky veut que l'UE adopte «plus vite» de nouvelles sanctions contre la Russie
Le président ukrainien a appelé jeudi l'Union européenne à adopter «plus vite» de nouvelles sanctions contre la Russie. «On voit aujourd'hui que le rythme des sanctions en Europe a un peu ralenti», a dit Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. «Plus cette tâche sera faite vite et qualitativement, plus nous serons proches de la défaite de l'agression russe», a-t-il déclaré.
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Ursula von der Leyen salue les mesures anti-corruption prises par l'Ukraine
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué jeudi à Kiev les récents efforts de lutte anti-corruption en Ukraine, question-clé pour le pays, en pleine guerre, et pour son adhésion future à l'UE.
«Je suis rassurée de voir les organismes anti-corruption en alerte et détectant rapidement les cas de corruption», a-t-elle dit aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont elle a salué la réaction «rapide au niveau politique» pour que cette lutte ait des «résultats tangibles».
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L'UE prévoit des sanctions contre Moscou pour l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a annoncé jeudi depuis Kiev que l'UE prévoyait de nouvelles sanctions contre la Russie à l'occasion de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février. «D'ici au 24 février, exactement un an après le début de l'invasion, nous visons à mettre en place le dixième paquet de sanctions», a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Aujourd'hui, la Russie paie un lourd tribut car nos sanctions érodent son économie, la faisant reculer d'une génération», s'est-elle félicitée, alors que Bruxelles a mis en place depuis près d'un an une pluie de sanctions pour limiter les revenus de Moscou destinés à soutenir son invasion. Parmi elles, l'une des mesures les plus marquantes est le plafonnement du prix du pétrole russe à l'export à 60 dollars. Selon Ursula von der Leyen, cette limitation fixée début décembre par l'Union européenne, le G7 et l'Australie, «coûte déjà à la Russie environ 160 millions d'euros par jour».
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Volodymyr Zelensky accuse la Russie de vouloir «se venger» de l'Ukraine et de l'Europe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer ses forces armées pour «se venger» de l'Ukraine et de l'Europe qui soutient Kiev face à l'invasion russe.
«La Russie est en train de concentrer ses forces, nous le savons tous. Elle veut se venger non seulement de l'Ukraine mais aussi de l'Europe libre», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en compagnie de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
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Sergueï Lavrov accuse l'Occident de vouloir mettre fin à «la question russe»
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé jeudi les Occidentaux de soutenir l'Ukraine pour mettre fin à «la question russe», accusant nommément la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite à Kiev.
Ursula von der Leyen «a déclaré que le résultat de la guerre doit être la défaite de la Russie, et une défaite telle qu'elle ne se relève pas pendant des décennies», a dit dans une interview télévisée Sergueï Lavrov, «N'est-ce pas du racisme, du nazisme et une tentative de résoudre la question russe?».
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L'Autriche expulse quatre diplomates russes
Quatre diplomates russes, dont deux accrédités auprès des Nations unies à Vienne, vont être expulsés par l'Autriche, décision rare dans ce pays neutre traditionnellement proche de la Russie avant l'invasion de l'Ukraine. Ils ont agi de «manière incompatible avec leur statut diplomatique», a affirmé jeudi le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué transmis à l'AFP.
«Ces personnes sont invitées à quitter le territoire au plus tard le 8 février», a ajouté le gouvernement, qui n'a pas précisé ce qui leur était reproché. La Russie dispose d'un important dispositif diplomatique en Autriche au niveau bilatéral, mais aussi pour la représenter à l'ONU ainsi qu'auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
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Ursula Von der Leyen assure l'Ukraine du soutien de l'UE à son arrivée à Kiev
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré l'Ukraine de tout le soutien de l'UE, en arrivant jeudi à Kiev, accompagnée de ses commissaires, pour une réunion à la veille d'un sommet UE-Ukraine.
«C'est bon d'être de retour à Kiev, ma quatrième fois depuis l'invasion par la Russie et cette fois-ci avec mon équipe de commissaires», a-t-elle écrit sur Twitter. «Nous sommes là ensemble pour montrer que l'UE se tient fermement aux côtés de l'Ukraine», a-t-elle ajouté.
Good to be back in Kyiv, my 4th time since Russia‘s invasion.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) 2 février 2023
This time, with my team of Commissioners.
We are here together to show that the EU stands by Ukraine as firmly as ever.
And to deepen further our support and cooperation. pic.twitter.com/zf8fvoNKnG
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La Russie célèbre les 80 ans de la victoire à Stalingrad, en pleine offensive en Ukraine
La Russie célèbre jeudi les 80 ans de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, tournant majeur de la Seconde guerre mondiale et symbole du patriotisme prôné avec une force redoublée par Vladimir Poutine en pleine offensive en Ukraine.
Les célébrations interviennent au moment où des combats acharnés opposent les forces russes aux soldats ukrainiens dans l'ex-république soviétique, théâtre depuis plus d'un an d'une offensive russe déclenchée selon le Kremlin pour «démilitariser» et «dénazifier» ce pays voisin.
Le président russe se déplacera à Volgograd pour participer aux célébrations, selon le Kremlin.
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Palantir confirme aider l’armée ukrainienne
La société américaine Palantir, spécialisée dans l’analyse des données, est «responsable de la plupart des opérations de ciblage en Ukraine», a affirmé son directeur général Alex Karp, rapporte l’agence Reuters. Le logiciel de l’entreprise serait utilisé pour aider l’armée ukrainienne à cibler, par exemple, les chars et l’artillerie, a précisé un porte-parole. Il s’agit de la première fois que Palantir, active depuis une vingtaine d’années en soutien des services de renseignement américains, confirme son implication dans la guerre en Ukraine.
Alex Karp avait été le premier chef d’une entreprise à rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy après l’invasion du pays en février 2022, rappelle Reuters.
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Il resterait près de 6000 civils dans les ruines de Bakhmout
Au moins 5990 civils, dont 200 enfants, vivent toujours dans la ville de Bakhmout, théâtre de bombardement constants et d’une bataille brutale depuis des mois, selon les forces de l’ordre locales, citées par le média ukrainien Kiev Independent. «Malgré les dégâts subis», les différentes unités de police «continuent de travailler dans la ville 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7», précise le communiqué.
En images: En images: des centaines de civils vivent toujours dans les ruines de Bakhmout
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Si l’OTAN le permet, la Pologne est prête à livrer des avions de chasse
La Pologne serait disposée à envoyer des avions de combat F-16 à l’Ukraine en cas de consensus au sein de l’OTAN, a indiqué le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. «S’il y avait une décision de l’ensemble de l’OTAN, je serais favorable à l’envoi de ces avions de chasse», a-t-il déclaré dans une interview accordée au quotidien allemand Bild. «Mon évaluation dépend de ce que les pays membres de l’OTAN décident ensemble», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’une «réflexion stratégique de l’ensemble de l’OTAN» pour une telle décision.
Volodymyr Zelensky réclame la livraison de missiles à longue portée et d’avions de combat aux Occidentaux. Lundi, Joe Biden a opposé un refus catégorique à l’idée d’envoyer des avions de combat américains de type F-16, mais d’autres alliés se disent prêts à le faire, dont la Slovaquie qui dispose de Mig-29 soviétiques ou encore les Pays-Bas, qui ont entamé le remplacement par des F-35 de leur flotte de F-16.
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Au moins trois morts après une frappe sur Kramatorsk
Au moins trois personnes ont été tuées et une vingtaine blessées par un tir de missile russe sur un immeuble d’habitation à Kramatorsk. «Au moins huit immeubles d’habitation ont été endommagés, dont un complètement détruit. Des personnes pourraient se trouver sous les décombres», a indiqué la police de Donetsk. «Plus d’une centaine de policiers sont à l’œuvre sur le lieu de l’attaque», a-t-elle précisé.
Des journalistes de l’AFP ont vu deux corps là où les secours dégageaient les décombres. «Des personnes pacifiques sont mortes et se trouvent sous les décombres», a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky après le tir de roquette, ajoutant:
C’est la réalité quotidienne de la vie dans notre pays
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Contre la corruption, «justice sera rendue», affirme Volodymyr Zelensky
L’Ukraine a assuré faire de la lutte contre la corruption une priorité dans le contexte de l’effort de guerre et de l’aide occidentale. «Justice sera rendue», a affirmé le président Volodymyr Zelensky dans son message quotidien, en faisant état de «dizaines de perquisitions et d’autres actions dans différentes régions et contre différentes personnes dans le cadre de procédures pénales». «Malheureusement, dans certaines sphères, la seule façon de garantir la légitimité est de changer les dirigeants en même temps que la mise en œuvre des changements institutionnels», a-t-il ajouté.
Le patron du Service de sécurité ukrainien (SBU), Vassyl Maliouk, a précisé qu’il s’agissait d’une campagne pour «porter un coup à l’ennemi intérieur». «Ce n’est que la première étape», a-t-il affirmé, «et on ne va pas s’arrêter là», jurant de «mettre les menottes» à ceux qui ont «l’audace de faire du mal à l’Ukraine».
Les autorités ukrainiennes ont dit avoir perquisitionné le domicile du milliardaire Igor Kolomoïski, l’ex-ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et le fisc ukrainien, tandis que la direction des Douanes a été limogée. De hauts responsables du ministère de la Défense ont également reçu la visite d’enquêteurs.
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Image de couverture: Vladimir Poutine donne un discours à Volgograd, le 2 février 2023.