L’essentiel

  • Au 300e jour de la guerre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend à Bakhmout, ville que les forces russes tentent de prendre depuis des mois.
  • Vladimir Poutine a admis que la situation était «extrêmement difficile» dans les quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine dont Moscou revendique l’annexion sans les avoir entièrement conquises.
  • Selon le président Ukrainien Volodymyr Zelensky, l’armée russe aurait perdu près de 100 000 hommes en Ukraine.

Zelensky serait attendu mercredi à Washington pour s’adresser au Congrès américain

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu mercredi à Washington, rapportent mardi plusieurs médias américains, précisant qu’il devrait s’adresser au Congrès et rencontrer Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’agirait de son premier déplacement international depuis l’invasion de son pays par la Russie le 24 février.

Selon CNN, la visite, qui est restée confidentielle pour des raisons de sécurité, n’a encore été entièrement finalisée et la Maison-Blanche s’est refusée à tout commentaire. Dans un courrier daté de mardi, la cheffe de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, «encourage» les parlementaires à être «physiquement présents» mercredi soir pour une session «tout particulièrement consacrée à la démocratie». Cette visite, si elle se confirme, intervient alors que les parlementaires américains s’apprêtent à voter une nouvelle enveloppe massive de soutien à l’Ukraine.

Le président américain devrait pour sa part donner son feu vert à l’envoi en Ukraine de missiles Patriot, un système de défense antiaérienne particulièrement sophistiqué.

Londres ordonne à un fonds lié à des oligarques russes de vendre un fournisseur d'accès à internet

Londres a ordonné au fonds d'investissement LetterOne (L1), lié à des oligarques russes ciblés par des sanctions occidentales, de vendre le fournisseur d'accès à internet régional britannique Upp, qu'il avait acquis en 2021, pour des questions de «sécurité nationale». Après une «évaluation détaillée», le ministre aux Entreprises Grant Shapps a pris cette décision «pour se prémunir contre les risques potentiels pour la sécurité nationale», à indiqué un porte parole du gouvernement mardi à l'AFP.

Les risques sont liés aux «bénéficiaires effectifs» du fonds et au fait que le fournisseur d'accès à internet soit «en plein déploiement» de la fibre dans certaines parties du Royaume-Uni, selon les termes de cette décision publiée lundi.

Vladimir Poutine souhaiterait «renforcer les liens» entre la Russie et le Brésil

Le président élu du Brésil Lula a révélé qu'il avait eu mardi une conversation avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, lors de laquelle il a été question d'«un renforcement des liens» entre les deux pays. «J'ai parlé aujourd'hui avec le président russe Vladimir Poutine, qui m'a félicité de ma victoire électorale, m'a souhaité un bon mandat et le renforcement des liens entre nos deux pays», a tweeté Luiz Inacio Lula da Silva, qui doit entrer en fonction le 1er janvier.

Le gouvernement russe divisé sur une offensive hivernale en Ukraine, selon Washington

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Les dirigeants russes sont divisés sur le lancement d'une grande offensive hivernale en Ukraine, a indiqué mardi un haut responsable américain, sur fond de craintes que Moscou ne tente à nouveau de prendre Kiev. «Je pense qu'on est en présence de points de vue qui divergent», a estimé le haut responsable sous le couvert de l'anonymat, en parlant des délibérations en cours au sein du gouvernement russe.

«Clairement, il y en a certains qui, je crois, prônent de poursuivre l'offensive en Ukraine. Il y en a d'autres qui ont de réelles questions quant à la capacité de la Russie de le faire», a-t-il dit. Les propos du responsable américain interviennent alors que le président russe Vladimir Poutine doit fixer les objectifs de son armée pour l'année 2023 lors d'une rencontre avec de hauts responsables militaires mercredi, selon le Kremlin.

Il a encore précisé que les Etats-Unis «ajusteraient et adapteraient rapidement» leurs objectifs si une telle offensive majeure était décidée, au neuvième mois de l'invasion russe en Ukraine.

En Russie, la plus ancienne ONG de défense des droits humains menacée d'interdiction

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Le ministère russe de la Justice a demandé la dissolution du Groupe Helsinki de Moscou, a indiqué mardi cette organisation de défense des droits humains, la plus ancienne du pays, en pleine répression des dernières grandes voix critiques.

«Le département moscovite du ministère de la Justice a déposé une requête auprès du Tribunal municipal de Moscou demandant de dissoudre le Groupe Helsinki de Moscou et d'interdire ses activités sur le territoire russe», a déclaré l'ONG dans un communiqué. Selon cette source, l'ONG est accusée d'avoir mené des activités en dehors de la région de Moscou, en violation de son statut régional, notamment d'avoir envoyé des observateurs à des procès ou ses membres à des événements dans d'autres parties du pays.

Le groupe Helsinki de Moscou a été créé en 1976 pour s'assurer du respect par l'URSS de ses engagements en matière de droits humains, pris dans l'Acte final d'Helsinki en 1975 à l'issue de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe.

Depuis le début de la guerre, une majorité de territoire repris à la Russie par l’Ukraine

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Après 300 jours de guerre, l’Ukraine a libéré environ 54% de la quantité maximale de territoire supplémentaire que la Russie a saisi depuis le 24 février 2022, indique le ministère britannique de la défense dans un tweet. «La Russie contrôle désormais environ 18% des zones internationalement reconnues de l’Ukraine, y compris les régions de Donbas et de Crimée sous contrôle russe depuis 2014», précise-t-il.

Vladimir Poutine fixera les objectifs de l’armée russe pour 2023 lors d’une réunion demain

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Le président russe Vladimir Poutine fixera les objectifs de son armée pour l’année 2023 lors d’une rencontre avec de hauts responsables militaires mercredi, annonce le Kremlin, au neuvième mois de l’offensive de Moscou en Ukraine.

«Vladimir Poutine tiendra une réunion élargie du ministère russe de la Défense (…). Les résultats des activités des forces armées russes en 2022 seront résumés, les tâches pour l’année prochaine seront définies», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Trois morts dans l'incendie d'un important gazoduc en Russie

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Au moins trois personnes sont mortes en Russie lors d'un incendie sur une section d'un important gazoduc alimentant l'Europe en gaz russe, a indiqué mardi le chef de la république de Tchouvachie, où a eu lieu l'incident.

«Quatre personnes, selon des informations préliminaires, travaillaient sur place. Malheureusement, trois d'entre elles sont décédées lors d'une violente combustion de gaz», a déclaré sur la chaîne de télévision publique Rossia-24 Oleg Nikolaev.

L'incendie a eu lieu sur une section du gazoduc Ourengoï-Pomary-Oujhorod, inauguré à l'époque soviétique et qui relie des champs gaziers du nord de la Russie à la ville d'Oujhorod dans l'ouest de l'Ukraine. Selon les secours locaux, l'incendie a eu lieu pendant des travaux de maintenance près du village de Iambakhtino et a été maîtrisé.

Cet incident intervient alors que la Russie a limité ses approvisionnements en gaz de l'Europe en représailles aux sanctions occidentales contre l'offensive du Kremlin en Ukraine, faisant craindre des pénuries d'énergie dans les pays européens.

Le président allemand appelle Xi Jinping à «utiliser son influence» sur Vladimir Poutine

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Le chef de l’Etat allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé mardi le président chinois Xi Jinping, lors d’un entretien téléphonique, à «utiliser son influence» sur Vladimir Poutine pour «mettre fin» à la guerre en Ukraine, a indiqué la présidence allemande dans un communiqué. «Le président fédéral Frank-Walter Steinmeier a téléphoné aujourd’hui au président chinois Xi Jinping (…). Le président a souligné l’intérêt commun de la Chine et de l’Europe à la fin de la guerre. Il a demandé à Xi Jinping d’utiliser son influence sur la Russie et d’agir en ce sens auprès de Poutine», selon ce communiqué.

La discussion, qui a duré «soixante minutes» entre les deux dirigeants, a également porté sur les «relations bilatérales» de Berlin et Pékin, ainsi que sur la «situation actuelle en Chine liée au Covid», a ajouté Berlin. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Occidentaux tentent de faire pression sur la Chine, qu'ils critiquent pour sa proximité avec Moscou.

Vladimir Poutine décore des soldats au Kremlin

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Vladimir Poutine est apparu mardi à la télévision en train de remettre des décorations à des soldats et à des personnalités politiques et économiques russes, à l’intérieur des murs du Kremlin à Moscou. «Notre pays a maintes fois fait face à des défis et défendu sa souveraineté. Aujourd’hui, la Russie est à nouveau confrontée au même défi», a-t-il déclaré après avoir décoré des dirigeants de l’Est séparatiste prorusse de l’Ukraine.

Le président russe ne s’est pas rendu sur le front ou dans les territoires sous occupation russe en Ukraine depuis le début de l’invasion. Il est en revanche apparu début décembre au volant d’une voiture sur le pont de Crimée reliant la Russie à cette péninsule annexée en 2014 ou encore en octobre sur un terrain d’entraînement pour mobilisés.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s’est quant à lui affiché dimanche dans une vidéo le montrant en train d’inspecter le déploiement des forces russes dans le sud de l’Ukraine. Le ministère n’a pas précisé le lieu exact et la date de cette visite. Après une série de revers militaires russes dans le nord-est et le sud de l’Ukraine, l’essentiel des combats se concentre actuellement dans l’est de ce pays.

Les cyberattaques augmentent contre l’Ukraine

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Les cyberattaques contre l’Ukraine ont augmenté de juillet à septembre par rapport aux premiers mois de la guerre lancée par la Russie. Elles ont progressé de près de 250%, selon un rapport publié à Genève par le CyberPeace Institute.

Au total, près de 180 cyberattaques ont affecté l’Ukraine de janvier à septembre. Parmi elles, près de 90 ont été menées sur la seule période de juillet à septembre, précise le rapport relayé mardi auprès de Keystone-ATS.

Des bombardements massifs de demandes de données constituent le principal mode d’attaque auprès de l’administration ukrainienne, à plus de 70%. Quatre assauts sur cinq sont liés à des collectifs de hackers.

Sur la même période, les cyberattaques contre la Russie ont en revanche diminué de plus d’un quart. Parmi 150 assauts entre janvier et septembre, dont un tiers est attribué à des collectifs de hackers, seuls 48 ont été perpétrés de juillet à septembre.

En dehors des deux principales parties au conflit ukrainien, plusieurs autres pays ont été affectés de leur côté. Les attaques contre ces Etats tiers ont augmenté de près de 180% de juillet à septembre. Près de 150 assauts ont été menés sur cette période, deux tiers du total depuis janvier. La plupart ont atteint les voisins de l’Ukraine.

En Russie, 100 000 employés du secteur numérique ont quitté le pays

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Environ 100 000 employés du secteur des technologies de l’information, soit 10% du total, ont quitté la Russie cette année, annoncent les autorités russes, illustrant le risque de fuite des cerveaux en pleine offensive contre l’Ukraine.

«Jusqu’à 10% des employés des compagnies des technologies de l’information ont quitté le pays et ne sont pas revenus. Au total, quelque 100 000 spécialistes des technologies de l’information se trouvent à l’étranger», a déclaré le ministre du Développement numérique, Maksout Chadaïev, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, 80% de ceux qui ont quitté la Russie continuent toutefois de travailler pour une entreprise russe, ce genre d’emplois étant particulièrement compatible avec le travail à distance.

Nombre de ceux qui ont quitté la Russie se sont installés en Turquie, en Géorgie, en Arménie, aux Emirats arabes unis ou encore en Asie centrale, d’où ils peuvent continuer de travailler et donc de percevoir leur salaire pour subvenir à leurs besoins.

Si le ministre ne mentionne pas les causes de cet exode, de nombreux employés des secteurs du numérique ont fui la Russie depuis le déclenchement de l’offensive de Moscou contre Ukraine, fin février.

L’Ukraine minimise l’importance de la rencontre Poutine-Loukachenko, qualifiée de «danse» politique

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Le chef de la diplomatie ukrainienne minimise l’importance de la rencontre la veille entre Vladimir Poutine et son allié bélarusse Alexandre Loukachenko, malgré les craintes d’une attaque en provenance du territoire bélarusse.

«La rencontre entre Poutine et Loukachenko est une nouvelle «danse» politique», a estimé Dmytro Kouleba lors d’une conférence de presse. Il a estimé «qu’aucune décision critique n’a été prise lors de cette réunion» tout en assurant que l’Ukraine était «prête» à tout scénario.

Volodymyr Zelensky à Bakhmout, point chaud du front dans l’est de l’Ukraine

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu mardi à Bakhmout, une ville de l’est de son pays ravagée par d’intenses combats avec les forces russes qui tentent de la prendre depuis l’été et actuellement le point le plus chaud du front. Cette visite surprise de Volodymyr Zelensky au plus près des affrontements apparaît comme un défi lancé à son homologue russe Vladimir Poutine qui, au même moment, remettait notamment des décorations à des soldats au Kremlin.

Le chef de l’Etat ukrainien «a rencontré des militaires, s’est entretenu avec eux» sur place, a déclaré le service de presse de la présidence, sans plus de précisions. Une vidéo diffusée par la chaîne ukrainienne d’Etat Freedom l’a montré se prenant en photo aux côtés de soldats dans un bâtiment et leur donnant des médailles.

«Il me semble que les héros de Bakhmout devraient recevoir ce que tout le monde reçoit (…) J’aimerais souhaiter qu’il y ait de la lumière, mais la situation est si difficile qu’il y a de la lumière, puis il n’y en a plus», a-t-il dit, faisant allusion aux coupures de courant après les bombardements russes.

Cette visite à Bakhmout apparaît comme le plus risqué de ses déplacements, les forces russes se trouvant aux portes de cette ville. Les troupes de Moscou tentent depuis l’été de s’en emparer, en particulier avec l’aide de mercenaires du groupe paramilitaire Wagner. Aujourd’hui en partie détruite par les combats, Bakhmout était jadis connue pour ses vignobles et ses mines de sel et comptait environ 70 000 habitants avant l’invasion russe déclenchée fin février. Ces derniers mois, cette cité est devenue le lieu de pertes en apparence massives dans les deux camps du fait d’une guerre de tranchées épuisante, de duels d’artillerie lourde et d’assauts frontaux.

Lire aussi: Dans les tranchées de Bakhmout, le Verdun de l’Ukraine

Le Groenland suspend son accord de pêche avec la Russie

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Le Groenland, territoire autonome danois qui n’appartient pas à l’Union européenne, a discrètement suspendu pour 2023, son accord de pêche avec la Russie, a indiqué le ministère de la Pêche. Le ministère n’évoque pas la guerre en Ukraine pour justifier la suspension mais en octobre, le chef du gouvernement local, Mute Egede, avait annoncé que le Groenland «suivra (it) les sanctions de l’UE contre la Russie et les entreprises russes», ont rapporté les médias locaux. «Les autorités russes ont été informées qu’en raison du déclin des stocks sur plusieurs espèces, il n’y a pas de possibilité d’échanger des quotas pour 2023», a écrit le ministère dans un e-mail à l’AFP.

Depuis 1992, cet accord, renouvelable annuellement, permet principalement aux Groenlandais de pêcher le cabillaud russe dans la mer de Barents, tandis que les pêcheurs russes ont accès au flétan dans les eaux groenlandaises. Il pourrait être réactivé en 2024. Fin novembre, l’autre territoire autonome danois, les îles Féroé, avait lui décidé de prolonger son accord de pêche avec la Russie malgré les protestations de Copenhague. La Russie est l’un des principaux partenaires commerciaux des Féroé depuis le conflit qui avait opposé le territoire et l’Islande à l’UE sur les quotas de maquereau et de hareng entre 2010 et 2014. L’embargo européen sur les poissons féringiens avait alors poussé l’archipel à explorer d’autres marchés.

Les Russes sont dans une situation «extrêmement difficile» dans les territoires sous leur contrôle

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Le président russe Vladimir Poutine a admis mardi que la situation était «extrêmement difficile» dans les quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine dont Moscou revendique l’annexion sans les avoir entièrement conquises. «La situation dans les Républiques populaires de Donetsk, de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporijjia est extrêmement difficile», a déclaré Vladimir Poutine.

Il s’exprimait dans une vidéo à l’attention des employés des services de sécurité (FSB), du renseignement extérieur (SVR) et de protection des hauts responsables (FSO) qui célèbrent chaque année leur «fête professionnelle» en Russie le 20 décembre. Le président a salué le travail des membres des services de sécurité russes qui agissent dans «les nouvelles régions de Russie», assurant que «les personnes vivant là-bas, des citoyens russes» dépendent de la «protection» de ces services. Le chef du Kremlin, lui-même un ancien agent des services secrets soviétiques (KGB), a appelé à une «concentration maximale» des services de contre-espionnage.

Confusion autour d’un éventuel recul russe en face de Kherson

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L’armée russe aurait retiré certains éléments des zones situées le long de la rive est du Dniepr dans la région de Kherson, selon des responsables ukrainiens cités par le think tank américain Institute for the Study of War (ISW). Selon ces sources, les forces russes continuent de construire une infrastructure défensive dans l’est de cette région «et tentent de retirer leurs principales unités du champ de tir de l’artillerie ukrainienne le long» du fleuve. Mais l’artillerie russe ayant la même portée que l’artillerie ukrainienne, le retrait russe du champ de tir «inhibera également la capacité des forces russes à frapper de l’autre côté du Dniepr», et donc de toucher la ville de Kherson, note l’ISW. D’autres responsables régionaux ukrainiens s’inquiètent d’une possible manœuvre de désinformation russe pour tenter d’attirer l’armée ukrainienne dans un piège.

L’Ukraine va suivre des réformes pour ouvrir la voie à un soutien du FMI

L’Ukraine va suivre les préconisations du FMI aux termes d’un programme de surveillance économique avec l’institution, qui pourrait ouvrir la voie à des aides alors que le pays a besoin de plus de 40 milliards de dollars, a indiqué le FMI. Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a examiné le programme de surveillance (PMB) de l’Ukraine «visant à maintenir la stabilité financière et à catalyser le financement des donateurs», écrit le Fonds dans un communiqué. Les autorités ukrainiennes se sont engagées à des réformes concernant notamment la collecte des impôts, le marché de la dette intérieure, la transparence, l’indépendance de la banque centrale. Elles ont quatre mois pour prouver leur avancement, indique le Fonds.