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Le vote populaire, carburant du duel Zemmour-Le Pen et dynamite de la présidentielle française

Les deux candidats d’extrême droite à la présidentielle française ont, samedi, recentré leurs propositions sur le pouvoir d’achat et multiplié les appels aux classes populaires. Le candidat communiste Fabien Roussel a fait de même dimanche à Marseille. Problème: celles-ci croient de moins en moins aux promesses qui leur sont faites

Presidential convention of Marine Le Pen of the National gathering. Marine le Pen during her speech at her meeting for the presidentials. February 5, 2022. Reims, France. PUBLICATIONxINxGERxSUIxAUTxONLY MichaelxBunelx/xLexPictorium LePictorium_0259012 — © Michael Bunel / Le Pictorium via www.imago-images.de / imago images/Le Pictorium
Presidential convention of Marine Le Pen of the National gathering. Marine le Pen during her speech at her meeting for the presidentials. February 5, 2022. Reims, France. PUBLICATIONxINxGERxSUIxAUTxONLY MichaelxBunelx/xLexPictorium LePictorium_0259012 — © Michael Bunel / Le Pictorium via www.imago-images.de / imago images/Le Pictorium
Richard Werly
Richard Werly

D’abord, définir le terme. Lorsqu’en novembre 2021, la fondation Terra Nova s’attarde sur le divorce entre la gauche française et l’électorat populaire qui fut longtemps son socle et sa raison d’être, le titre de son rapport est éloquent: «Chacun cherche son peuple». Pas possible, pour Thierry Pech, auteur de ce document très éclairant à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle française, de définir aujourd’hui cette cible électorale que sont les électeurs à faibles revenus sans prendre en compte le fait que la société est mouvante, que les affiliations politiques sont devenues fluctuantes, et qu’au sein de la jeunesse défavorisée ou peu qualifiée, la loi des réseaux sociaux et de l’indifférence démocratique règne en maître.

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