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AbonnéLe premier ministre français est directement mis à l’épreuve par la mobilisation sociale de grande ampleur de jeudi. Problème: venu de la droite, Edouard Philippe n’est guère outillé pour trouver une issue au conflit sur la réforme des retraites

Pas question, pour Edouard Philippe, de focaliser sur les violences survenues à Paris, en marge du cortège syndical de jeudi contre le projet de réforme des retraites porté par son gouvernement. Vers 18 heures, le spectacle de forces de l’ordre confrontées à des commandos de casseurs a fait pourtant ressurgir le danger d’une spirale d’affrontements, si les manifestations se poursuivent alors que la grève a été reconduite dans plusieurs secteurs clés, comme les transports en communs et la SNCF.