Pour sa première apparition post-Brexit, le Royaume-Uni a fait sensation lors du premier jour de la 46e session du Conseil des droits de l’homme qui s’est ouverte virtuellement lundi à Genève. Alors qu’il y a quelques jours à Londres, le premier ministre Boris Johnson se déclarait un «fervent sinophile» espérant développer les relations commerciales avec la Chine, son ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab, tenait un autre discours contre les violations des droits fondamentaux des Ouïgours dans le Xinjiang.