Hanieh Ziaei a sept ans lorsqu’elle quitte l’Iran pour s’établir avec ses parents en Belgique, un pays qui lui a «donné davantage que son pays d’origine». Elle étudie la science politique et la sociologie à l’Université libre de Bruxelles, puis poursuit ses études au Québec. Elle dirigeait jusqu’à récemment le Centre culturel Georges-Vanier à Montréal et enseigne à l’Université de Sherbrooke. Du début de sa scolarité, qu’elle a effectuée à l’école Razi de Téhéran, elle garde des souvenirs mitigés. Il y avait l’uniforme obligatoire – composé d’un maqna’eh et d’un manteau –, bien trop chaud en été, qu’elle détestait porter, la sévérité ambiante et les jeux avec les garçons à travers la clôture les séparant des filles.