«Le Hezbollah se renforce dans les zones habitées (du sud du Liban) où la Finul (la Force de l’ONU au Liban) ne peut découvrir les armes, et s’il le faut, nous agirons dans ces zones», a dit le général Ashkenazi à la radio publique israélienne, qui l’interrogeait de Rome où il effectue une visite. «Pour l’heure, la situation est calme, mais nous suivons les développements et sommes prêts à toute éventualité», a-t-il ajouté.

Les services de renseignements militaires israéliens ont récemment accusé le Hezbollah d’avoir stocké 40 000 roquettes au cœur des villages du Liban sud depuis la guerre de 2006, et ont produit des films et des photos aériennes étayant selon eux ces affirmations.

Ces documents ont été déclassifiés à l’occasion du 4e anniversaire de l’offensive de 34 jours lancée par Israël contre le mouvement chiite au Liban après le rapt de deux soldats le 12 juillet 2006.

Ce conflit a fait plus de 1200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 du côté israélien, surtout des militaires. Durant ce conflit, le Hezbollah avait tiré plus de 4000 roquettes contre la région nord d’Israël.

En novembre, l’Etat hébreu doit déployer son nouveau système de défense antimissile Iron Dome («Voûte d’Acier») censé écarter les menaces liées au tir depuis Gaza et le Liban, a annoncé lundi soir le ministère israélien de la Défense.