Les abords de la Knesset (le parlement) étaient noyés du son des vuvuzelas et des slogans anti-Netanyahou lundi. Alors qu’à l’intérieur, les députés israéliens débattaient à bâtons rompus deux textes controversés, première salve d’une réforme de fond de la branche judiciaire, à l’extérieur, on criait sa colère et sa peur sous une marée bleu et blanc de drapeaux israéliens. «Ce n’est pas une réforme, c’est la peine de mort pour l’Etat d’Israël», s’égosillait Yehuda Vinodosky, 75 ans.