Johan Rockström: «Après Glasgow, nous ne sommes plus sur une trajectoire de désastre, mais de grand danger»
Post-COP26
AbonnéDirecteur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, le professeur suédois estime qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour atteindre les objectifs de Paris. Mais à la COP26, dit-il, les Etats ont décidé de s’aligner à terme sur une perspective de neutralité carbone

La Conférence de l’ONU sur le climat de Glasgow (COP26) s’est achevée voici quelques jours sur un constat non pas d’échec, mais de réelle déception. Les engagements des Etats ont été en dessous de ce qu’on pouvait attendre d’eux. Le refus d’annoncer clairement une sortie du charbon a irrité plus d’un. Face à ce constat, Johan Rockström met néanmoins en évidence quelques points positifs tout en mettant en garde contre le point de non-retour qu’il appelle «hothouse Earth». Directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, il livre ses réflexions.