FRANCE
AbonnéFace à la montée du sentiment anti-français et aux conséquences politiques de cette perte d’influence dans ses anciennes colonies en Afrique, la France était restée jusqu’ici assez silencieuse. L’heure est à la réponse cette semaine

Emmanuel Macron refuse de «réduire l’Afrique à un terrain de compétition ou de rente» mais veut placer la France dans une relation de partenariat d’égal à égal, une relation «équilibrée», selon lui. Paris doit faire preuve d’une «profonde humilité», a affirmé le président français ce lundi et ne pas «jouer des coudes pour être seul au centre du jeu» ou rentrer dans une «compétition anachronique» avec ceux qui envoient leurs «mercenaires», référence marquée à l’influence grandissante de Moscou sur ce continent.